![]() |
Ulysse vu par Hollywood: grave! |
Mais après la victoire, voitures qui brûlent, magasins dévalisés, viols et tournantes, Ulysse se paume sur le chemin du retour – L’interconnection SNCF – RATP devait être en panne en Gare du nord – S’en suit une succession de galères ( c’est le cas de le dire, puisqu’à l’époque on n’avait pas encore inventé l’auto-partage ) plus ouf les unes que les autres, laissant Game of Thrones ou le Seigneur des Anneaux loins derrière:
Il doit échapper à Circée, une magicienne autrement plus perverse que la chancelière Merkel. A Djerba, il manque de se faire retourner la tête par une dangereuse bande de drogués, les lotophages, qui ne sont pas des bouffeurs de lotos, mais fabriquent des boissons zarbi. Il tombe sur des fous furieux, les Lestrygons, sans doute, des ancêtres de Daesh, ils ne décapitent pas leurs victimes, ils les bouffent !
Mais le plus dingue, c’est qu’à la fin: Happy end ! Sa femme, Pénélope, qui est une championne de macramé, l’attend toujours, et après 10 ans, elle a été fidèle !
En ce qui concerne l’imagination et la créativité, les grecs, ils sont trop forts. Certes, c’était il y a 2500 ans, mais vous savez quoi ? On parle encore aujourd’hui d’Homère et des autres scénaristes d’Athènewood. La preuve : On en a même fait un « remake », il y a quelques années, avec Brad Pitt, Diane Kruger et Sean Bean dans le rôle d’Ulysse.
Dimanche soir, la guerre de Troie aura-t-elle lieu ? Tant de Cassandres nous l’annoncent – le souhaitent ?
« Moi, je suis comme un aveugle qui va à tâtons.
Mais c’est au milieu de la vérité que je suis aveugle.
Eux tous voient, et ils voient le mensonge.
Je tâte la vérité. »
Une réplique mise dans la bouche de Cassandre par Jean Anouilh, qui n’était pas grec, maïs français, et que beaucoup de nos commentateurs et experts en Grèce devraient peut-être méditer…
Nous vivons une e-poque formidable.