( chronique écrite samedi avant le match et la superbe victoire du PSG. mais elle reste intemporelle LOL) .
Métro et bus déviés, circulation infernale. Les effectifs de police renforcés. … Une foule immense attendue. Ce soir c’est le ouaï à Marseille aux alentours du stade Vélodrome. 50 000 – 60 000 spectateurs ?
Et vous vous dîtes : Waou ! Marseille est à l’unisson de la France entière, derrière le PSG pour cette finale de la plus importante compétition européenne de foot , la Champions’league, la Ligue des Champions.
Toute la France ? Pas au stade vélodrome en tout cas. Car l’évènement à Marseille, c’est LE concert de Bruce Springsteen.
Sans doute le dernier concert du BOSS, en France.
L’évènement fait la une de la presse à Marseille, reléguant le PSG en bas de page.
Alors, non ! ce n’est pas un coup bas des tifos de l’OM qui auraient soudoyé le tôlier de la musique américaine. Le concert aurait dû avoir lieu il y a un an, mais avait été annulé – pour des raisons de santé – par Bruce Springsteen. Une nouvelle date avait été fixée bien avant qu’on ne sache que le PSG allait arriver en finale de la ligue des champions.
Et puis, dans le fond à Marseille, on s’en fiche un peu que Paris remporte la finale. On se console en répétant que l’OM sera « à jamais les premiers », le premier club français à avoir remporté cette coupe il y a … 32 ans.
Et puis revenons au concert.
C’est un événement. Car si le foot, c’est le pied, Bruce Springsteen, ce n’est pas rien. Ce n’est pas vraiment ma came, mais quand même. Les fans ce soir à Marseille viennent de toute l’Europe.
Et le chanteur est en opposition frontale avec Donald Trump, ce qui fait d’autant plus mal au président américain que Springsteen incarne et chante la musique rock, la country, l’Amérique profonde, celle qui, d’ailleurs, vote Trump.
L’auteur de Born in the USA traite Trump de « corrompu et incompétent » et Trump le traite de « connard » et de « pruneau desséché ».
Ambiance.

Est-ce lié à la venue de Bruce Springsteen, mais on a découvert il y a 24 heures, que Bansky, un des artistes de street art les plus côtés du monde avait peint un nouveau pochoir, il y a deux nuits sur un mur d’une rue un peu isolée de Marseille entre Catalans et vallon des Auffes.
On ne sait pas qui est Bansky, on ne sait pas si c’est il ou elle ou ielle.
Il y a quelques années, on avait beaucoup parlé de lui parce qu’il avait installé un dispositif caché sur une de ses œuvres mise en vente dans un grande galerie. Au moment où le riche acquéreur avait voulu prendre possession de son tableau, le mécanisme d’autodestruction s’était déclenché. Et le tableau détruit avait pris encore plus de valeur.
Pourquoi Bansky est-il venu peindre un mur de Marseille et pourquoi maintenant ?
Peut-être à cause de la venue de Bruce Springsteen ? Peut-être qu’il est ce soir au stade Vélodrome. Peut-être qu’il est Bruce Springsteen.
En tout cas, il nous a laissé un message qu’on peut aussi bien appliquer à la situation internationale actuelle et à Donald Trump, qu’au match du PSG (j’écris ce blog sans connaître le résultat) : I want to be what you saw in me. Je veux être ce que tu voyais en moi.
À méditer…
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