Le blog de Pierre M. Thivolet, journaliste

Catégorie : juppé

Elections: On parie ? Place your french election bets.

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Macron vainqueur chez les bookmakers: Encore le grand complot ?
Si l’on était à Londres, on irait placer des paris sur les prochaines élections. Même si franchement, les paris semblent impossibles. Bien sûr, cela dépend du point de vue. Et ces points de vue se radicalisent de plus en plus, déchirant les familles politiques traditionnelles.
A gauche, Mélenchon et Hamon jouent à c’est toi qui dit qui l’est et l’on voit mal comment ils ne programment pas ainsi leurs défaites.
A droite, François Fillon applique la devise hollandaise, non pas celle de François mais du pays – Je maintiendrai, en français dans le texte étant la devise de la maison royale des Pays-Bas. Pour ses partisans, sa fermeté et son obstination sont des qualités qui le qualifieront. Et d’avancer cet argument massu: Un mois avant les primaires, Fillon était donné battu.
A l’intérieur de chacun des camps, les échanges sont devenus d’une violence rare. Les attaques les plus agressives contre Alain Juppé proviennent souvent de son propre camp, comme le fameux Ali Juppé, à croire qu’aux yeux des partisans de Fillon, le maire de Bordeaux est pire qu’un Mélenchon ou qu’une … Marine Le Pen. L’irruption des réseaux sociaux comme source d’information, avec leurs rumeurs et leurs « fake news », leurs nouvelles fausses, permet tous les déferlements sans filtre et sans retenu. Derrière un pseudo asterix92ou vaval972, on peut médire, jouer les corbeaux. Là où il y a 20 ans, on envoyait une lettre anonyme et des photos mal truquées aujourd’hui on tweete et on photoshope et le monde entier comme la voisine du coin sont mis au courant.
Aux dernières nouvelles, chez les bookmakers de Londres, Emmanuel Macron a la côte le plus élevée. Pour faire la culbute, il vaut mieux parier sur Mélenchon à 156 contre 1 ou même Fillon à 10 contre 3. Mais sur le Brexit les bookmakers s’étaient trompés. Et puis qu’est-ce que les britanniques comprennent à la France ? Sauf les galloises ?
Nous vivons une e-poque formidable.

Comment perdre une élection – suite: La non tentation de Venise.

En 1993 : Nos comportements expliquent la mauvaise réputation qui nous est faite…
François Fillon a été bon. Objectivement. Ce qui ne veut pas dire grand-chose.
Car on peut essayer d’analyser les postures, décortiquer les mots, in fine notre subjectivité forge notre opinion sur les discours des candidats aux Présidentielles. Et après tout ce n’est pas anormal: Avoir des opinions, c’est être citoyen.
Donc François Fillon déminant le « Penelope Gate » a été mauvais pour ses détracteurs, mais bon pour ses supporters et toutes celles et ceux qui craignaient que plan B ne rime avec Berezina.
Tout cela sera-t-il suffisant pour éviter la défaite ? Et si elle perd une élection qui paraissait gagnée d’avance, quelles conclusions devra en tirer la droite ? Qu’elle a été victime d’un complot regroupant les énarques, les medias, les juges, et des tas d’autres encore ? Ou bien, qu’elle a été victime du diable. Car comme disaient déjà les romains « Errare humanum est, perseverare diabolicum » « L’erreur est humaine, l’entêtement est diabolique »
François Fillon a-t-il raison de s’entêter, de ne pas céder à la « Tentation de Venise »? En attendant la réponse qui tombera le Dimanche 23 avril 2017 vers 20 heures, la droite éliminée ou pas du second tour, il n’est pas inintéressant de relire ce – beau-livre d’Alain Juppé.
L’ancien Premier ministre raconte sa tentation de lâcher prise, de fuir dans une  des villes les plus magiques du monde, Venise, mais conclut, « tout compte fait, ma passion du politique est toujours plus forte que ma tentation de Venise.».
C’était en 1993. Presqu’un quart de siècle, et il n’est pas inintéressant de relire quelques lignes de la préface du livre.
« Y-a-t-il une espèce animale plus décriée que l’homo politicus ?
Incompétents, inutiles, menteurs, voleurs … Voilà quelques-uns des épithètes qu’on nous décerne volontiers.(…)
D’où vient ce divorce entre les Français et leurs élus ?
Pouvoir excessif de l’argent ? Oui.(…)
Pouvoir incontrôlé des medias ? Oui (…)
Mais… En vérité, nos comportements expliquent, pour beaucoup, la mauvaise réputation qui nous est faite.

Primaires : C’est Black Friday pour les journalistes !

Primaires: Haro sur les journalistes !
Black Friday, autrefois on disait soldes, rabais, prix cassés, tout-doit-disparaître, mais aujourd’hui quand on le dit en américain, ça veut dire soldes, rabais, prix cassés, tout-doit-disparaître.
C’est du pareil au même ?
Mais non, Black Friday, ça un petit goût de modernité, de e-commerce. C’est comme dire digital pour numérique, ça change tout. Voilà où l’on en est, et nos rodomontades sur la défense de la langue française n’y pourront rien changer: Jusque dans les moindres recoins de notre vie quotidienne, l’influence de la culture américaine a tout envahi. Plus précisément de la culture mercantile américaine. Nous absorbons depuis nos premières tétées, nos premières couches culottes, nos premiers émois gastronomiques ou érotiques, une culture du marketing, du merchandising, de l’emballage, du conditionnement du consommateur qui est bien loin des fulgurances de Shakespeare, Dickens ou … Bob Dylan.
Cela commence avec Pampers, Mac Do, Burger – les premiers mots prononcés, par un bébé avant même Papa ou Maman – puis viennent les westerns qui nous font nous imaginer en cowboys et indiens, alors qu‘historiquement on n’en a pas beaucoup vu sur notre sol, sauf chez Disney. Et puis les petites filles chantent « Un jour mon Prince viendra » en peignant leur Barbie et fantasmant sur leur Ken. Les petits garçons aussi, à moins que ce ne soit sur Batman, Spiderman.
Black Friday, Black week-end, évidemment, ça « sonne » mieux en anglais qu’en français. Vendredi noir ou Week-end noir, ce n’est pas très vendeur. On voit moins le côté solde mais plutôt l’aspect « noir » qui fait tristounet et même carrément peur.  
Comme ce lendemain de débat pour les Primaires de la droite. Pas parce que les débats auraient été au rabais, ou soldé: 8 millions de téléspectateurs, ça a « performé » ! Non, le débat a été « tranquille » « à fleurets mouchetés» « digne » nous dit-on. Mais, soyons clair, également un peu chiant. 
Ça, c’est la partie émergée, car le reste c’est ce qui s’est passé et se passe sur les réseaux sociaux. Un déferlement de haine, de désinformations, de tweets injurieux. Avec au centre des attaques, les medias, les journalistes. C’est devenu un leitmotiv: Les journalistes sont nuls, leurs questions indécentes. Nous sommes tous soupçonnés d’être bobos, de faire partie de l’élite, du microcosme parisien, de ne pas nous intéresser à la vraie France, ou aux vrais gens. C’est totalement démago, mais ça marche.  Et les politiques l’ont bien compris qui l’ont totalement intégré dans leurs éléments de langage. Autrefois cela était réservé aux Le Pen ou Mélenchon. Aujourd’hui tout le monde s’y met.
Mais c’est quoi un bon journaliste ? C’est quoi, une bonne question ? Comment interroger les hommes politiques ? Comment ne pas être cire-pompe sans être agressif. Et puis, finalement pour beaucoup d’entre nous, les questions, les seuls points de vue que nous voulons entendre, ne sont-ce pas seulement les nôtres ?
Avec les nouveaux medias, avec l’interactivité, nous pouvions espérer plus de débats, plus de démocratie, mais non. C’est Black Friday, Vendredi noir pour les journalistes et les medias.
Nous vivons une e-poque formidable.

Est-il encore utile d’attendre Mai 2017 pour nommer Fillon Président ?

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Le secret de Fillon: Il aurait imploré Sainte Rita ?
C’est plié. C’est mathématique: Fillon a une telle avance à la suite du premier tour des primaires (de la droite et du centre) qu’il pourrait sans doute aller à la pêche (à la chasse) et l’emporter au second tour. Donc être le candidat de la droite, donc être le futur Président de la République. Il y a un signe qui ne trompe pas: Fillon est l’invité du 20 h de TF1, quand Juppé devra se contenter de la matinale d’Europe 1.
Alors pourquoi attendre 6 mois pour qu’il prenne ses fonctions, qu’il se mette au travail, pour qu’il fasse tous les changements qu’il a annoncés. « Le changement c’est maintenant »: Non, ça c’était François Hollande. La référence à l’autre François n’est peut-être pas très heureuse, sauf à souligner que son quinquennat est plié, transformé en quadrennat.
Pourquoi dépenser tant d’argent, pourquoi nous obliger à aller voter encore 5 fois (deuxième tour des Primaires, deux tours des Présidentielles, deux tours des législatives) alors que c’est plié ?
A quoi vont rimer les primaires de la gauche ? Une bataille d’egos ? Et pour quoi faire ? Choisir le perdant ?
A quoi rime encore la candidature Macron ? Flingué en plein envol, Emmanuel aurait mieux fait d’écouter les conseils de son ancien mentor Jacques Attali, qui dit de lui qu’il a un tel ego, une telle ambition, que ça le fait aller trop vite. Notre vie politique est pleine d’hommes pressés, trop pressés qui ont raté leur rendez-vous avec les français.
Quant à Marine Le Pen. Franchement ne pourrait-elle pas économiser son argent et le nôtre – les frais de campagne étant en grande partie remboursés aux candidats et aux partis – ? Pour elle aussi c’est plié : Le presque élu Fillon séduit les plus conservateurs (A deux doigts d’annuler le mariage pour tous, mais comme ce n’est pas faisable, non, il ne le fera pas) mais sans les outrances d’extrême-droite, ni les dérapages « double ration de frites » d’un Sarkozy.
Quand on pense qu’il y a un mois François Fillon était à deux doigts d’abandonner, de passer à côté de son destin présidentiel. C’est fou quand même la vie! A croire qu’il a imploré Sainte Rita – vous savez, la patronne des causes désespérées. Et cela pourrait donc redonner de l’espoir à beaucoup et pas seulement aux chômeurs en fin de droits. Mais à des Hollande, par exemple. Ou à des Valls. Vous imaginez : Démarrer à 10 % aujourd’hui et battre Fillon en Mai au second tour ? Après ces incroyables primaires, qui peut jurer que ce serait impossible ? Pas les instituts de sondage ou les experts analystes politiques qui font le miel des medias. Après leurs récents déboires, ils vont sans doute la mettre en sourdine quelque temps.
Rien ne vaut donc une vraie campagne électorale, un vrai vote. Malgré la numérisation, les sondages, les études d’opinion, les modèles mathématiques de simulation de comportements des électeurs, nous restons libres, in fine, de nos choix. On appelle cela la démocratie. Un système qui n’est pas parfait, mais pas si mal que ça en définitive.
Nous vivons une e-poque formidable !

Primaires de la droite, présidentielles: Trump sort de ce corps (électoral) !

Politique en France: On est loin d’un Trump-Clinton, et tant mieux !
Depuis sa victoire à la présidentielle américaine, Donald Trump est partout. Attention: Le milliardaire ne sort presque pas de son – somptueux, forcément somptueux, mais pas forcément de bon goût – loft au sommet de sa tour éponyme à New York. Et pourtant son ombre plane sur tous les grands événements de notre planète.
Par exemple il y a quelques jours à Marrakech, pour la réunion COP 22. Ce devait être le couronnement mondial – et africain – du sommet de Paris. Et patatras, Donald Trump ne croit pas au réchauffement climatique, il croit surtout aux intérêts des grandes compagnies américaines produisant du gaz de schiste. Donc Marrakech a tourné en rond, la délégation américaine a surtout essayé de rassurer: Le futur Président sera pragmatique. Qu’en savent-ils ? Apparemment, la fonte de la banquise ne lui fait ni chaud ni froid et il se fiche des ours polaires, sauf quand ils sont transformés en manteau pour belles d’un soir.
Rassurer: C’est également ce que tente de faire Barack Obama dans sa dernière grande tournée en Europe. Mais le sommet organisé avec les cadors de l’Europe – en fait avec des dirigeants plutôt mal dans leurs baskets nationales : Renzi, Rajoy, May, Hollande bien sûr, et Merkel, même Merkel qui devait être un dîner d’anciens camarades de promos a tourné au déjeuner d’enterrement. Avec un spectre: L’isolationnisme annoncé par le Président américain élu.
Mais l’ombre de Trump s’immisce aussi dans notre campagne électorale. Avec ce slogan répété comme une ritournelle, repris par beaucoup de commentateurs, de journalistes : Il faut écouter la colère du peuple. L’élection de Trump, c’est la revanche du peuple contre les élites.
Mais comparaison n’est pas raison. Et même si nous sommes occidentaux, et même si « La Fayette, nous voilà », il n’y a pas que l’Atlantique qui nous sépare des Etats-Unis. Leur côté bigot, leur communautarisme, leur passé raciste et ségrégationniste, les armes, la peine de mort, leur système judiciaire, leur système politique et électoral, qui permet à Trump d’être élu alors qu’il a obtenu un million et demi de suffrages de moins qu’Hillary Clinton : Cela fait beaucoup. Et puis, on veut nous faire croire que nous serions dégoutés de la politique comme les américains. Allons donc: Plus de 5 millions de français regardent des débats, ceux des primaires de la droite, qui sont tout sauf fun et glamour. Nous nous apprêtons à voter 6 fois en 6 mois: Pour beaucoup les 2 tours d’une primaire, puis 2 tours de la Présidentielle, puis encore 2 tours des législatives, avec sans doute des taux de participation que n’ont pas connu les Etats-Unis depuis… leur indépendance.
Alors, décidément eux c’est eux, nous c’est nous, et l’effet Trump s’arrêtera au triangle des Bermudes. .
Nous vivons une e-poque formidable !

Primaires de la droite et du centre: L’univers compte 2000 milliards de galaxies

7 candidats et au-dessus 2000 milliards de galaxies
15 minutes de temps de parole pour 120 minutes d’émission. Le pari semblait un peu fou, mais ils ont tous réussi. Tous sauf un, Nicolas Sarkozy, ce qui n’étonnera personne. Mais ce n’est pas très grave. Il fallait bien une exception pour confirmer la règle. Et puis cela n’a rien changé au résultat conforme disent les sondages à l’ordre de départ, et sans doute à ce que sera le résultat final des primaires.
C’est dingue ce qu’on arrive à faire faire aux hommes et femmes politiques d’aujourd’hui. Alors qu’ils étaient habitués à nous saouler avec des discours fleuves, ils se sont tous mis au tweet, à la petite phrase, à concentrer leur pensée en 140 signes. Et faire court c’est infiniment plus difficile que de se laisser aller à la logorrhée. (Pour les incultes – LOL!- : Logorrhée ? Diarrhée verbale).
Evidemment, à la longue, formater son discours en 140 signes, 15 secondes, exposer son programme sous forme de QCM, être soumis à des questions auxquelles on vous impose de ne répondre que par oui ou non, ou en 3 mots, cela finit par influencer votre pensée. Aussi au final, on n’aura pas appris grand chose. Mais était-ce le but de cette émission plus saucissonnée qu’une Kim Kardashian, par ses agresseurs à Paris ( Là aussi, LOL !
Saucissonnée, l’émission était donc rythmée: Est-ce pour cela qu’elle a attiré plus de 5 millions 600 000 téléspectateurs ?  Ce succès n’a pas empêché de s’assoupir un peu, beaucoup … En fait, dans le fond, on a envie de passer au plus vite aux choses sérieuses, au vrai vote. Pour cette Présidence-là, on sait bien que tout est fini. Ah ! Si on pouvait se réveiller en mai 2017 pour savoir si oui ou non notre pays pourra se remettre en marche (N’y voyez aucune allusion à Macron re-LOL !).
120 minutes un peu vides, 7 candidats, 7 étoiles pas vraiment brillantes, et brusquement une alerte info: L’univers compte 10 fois plus de galaxies que ce que l’on pensait. Et là ça réveille et on est pris de vertige. Non pas devant le vide du débat et des idées et des candidats mais devant ce vide qui entoure notre planète et qui est beaucoup moins vide que ce que l’on croyait. 2000 milliards de galaxies, déjà qu’on a de la peine à imaginer ce qu’est une galaxie, 2000 milliards… cela remet nos problèmes à leurs justes proportions, notre pays à sa juste place et avec tout ce qu’il reste à découvrir dans l’univers, nous pouvons nous dire que décidément :
Nous vivons une e-poque formidable !

Valls chez Ruquier : Faire djeune à tout prix ?

   Nos politique à la course à la meilleure communication
Faut-il aller dans une émission d’infotainment pour faire passer son message, pour « vendre » l’action du gouvernement, pour intéresser le plus grand nombre à la politique ? C’est ce que croit apparemment Manuel Valls en allant se faire cuisiner chez Ruquier.
Ce n’est pas nouveau et il n’est pas le seul : Pour tenter un retour, Jean-François Copé va ainsi s’allonger sur le divan de Marc-Olivier Fogiel. En Mars dernier, François Hollande avait choisi de se faire interviewer par le magazine Society, une publication « swag » (swag, cela veut dire ici classe et chic et de société). Christiane Taubira, est passée au Petit Journal de Yann Barthès, mais là , elle était en pays conquis, sans beaucoup de pièges à attendre.
Il y a à chaque fois forcément un effet « voyeur » et beaucoup iront sans doute regarder. Mais il n’est pas sûr que Manuel Valls en retire un quelconque profit. Comme d’ailleurs, avant lui tous ses prédécesseurs dans ce genre d’exercice.
Même en tentant la presse branchée, la popularité de François Hollande est au plus bas, y compris chez les « jeunes ».
Et puis, attention, on peut vraiment se rater.
Doit-on rappeler Michel Rocard chez Ardisson. Et du pitoyable : « Sucer est-ce tromper » ?
Ou encore Mitterrand interviewé par Yves Mourousi. Quand on revoit, l’émission « Ca nous intéresse Monsieur le Président » en mars 1976, on est frappé par sa qualité, son inventivité qui rendent rikiki les émissions en vogue aujourd’hui. Mais il est vrai qu’Yves Mourousi était, lui, un vrai pro avec 30 ans de métier. Certes, certains échanges étaient un peu convenus et cire-pompes comme ces discussions pour savoir qui des deux était le plus « djeune », le plus chébran ou le plus cablé ! Mais il n’y avait pas que ça, et pendant une heure et demi, c’est une interview serrée, pointue. Et pourtant cette émission n’avait pas empêché la défaite de la gauche aux législatives, 10 jours plus tard.
Fort de tous ces précédents, nos femmes et hommes politiques devraient donc faire gaffe, et ne pas écouter les sirènes de leurs conseillers en communication qui les poussent à vouloir faire « jeune », et qui faute de grives veulent nous faire manger du canigouronron. Or le meilleur des communicants ne pourra pas faire nous prendre des vessies pour des lanternes.
Tout monde n’est pas le général De Gaulle, ce qui est bien dommage. Car quand on revoit ses conférences de presse, on est estomaqué par la force de son verbe, son charisme, son aisance, son humour.
Comme quoi, on peut être plus jeune et plus moderne à 75 ans, qu’à 35 ans.
Nous vivons une e-poque formidable.

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