Le blog de Pierre M. Thivolet, journaliste

Catégorie : Zemmour

Pour en finir avec …les clashs

Têtes à clash ou têtes à claques ? 
C’était quoi, c’étai(en)t qui le dernier clash ? Charles Consigny ? Yann Moix ? Qui déclarait que les policiers n’ont pas de couilles ? Eric Zemmour ? Qui rebaptisait Hapsatou, Corinne ? Laurent Wauquiez qui clashait le Premier Ministre Edouard Philippe : « Vous avez un problème avec les chiffres » et l’autre de lui retourner : « Et vous, vous avez un problème avec la réalité ». T’as vu la punchline ? KC ! Dans ta gueule !
Bon, pour être honnête, entre Wauquiez et Philippe le clash reste soft. Rappelons-le : il y a moins de deux ans, ils étaient encore camarades de parti. Aujourd‘hui ils veulent nous faire croire qu’ils sont Booba et Kaaris, alors qu’on ne les a pas vu se frapper à coups de flacons de parfum, juste nous endormir en 3 heures d’émission, dont on a retenu que quelques petites phrases, ce clash. Repris en extrait, en boucle. 
Voilà ce que devient l’information: Pour exister, il faut qu’il y ait de la reprise. Terminées les grand-messes où tout le monde suivait la même émission au même moment. Aujourd’hui, nous regardons à la carte, en replay, et en tranches, souvent sur Facebook, Twitter ou Instagram. Et pour capter notre attention au milieu du tsunami de sollicitations que nous recevons, les media se sentent obligés d’être racoleurs. 
Autrefois les titres courts qui claquaient, qui provoquaient étaient l’panage de la seule presse, dont les journaux « sérieux » disaient autrefois qu’elle était de caniveau, anglaise ou allemande, comme le Sun ou Bild. Aujourd’hui, tous les media s’y sont mis. C’est la dictature, l’envers de la médaille de l’info en continu. Tout est mis sur le même niveau. Tout devient «énorme», «historique». Un clash chasse l’autre. Et comme les clashs doivent claquer, pour exister, les politiques, journalistes, artistes se transforment en têtes à claques. 
Tout cela n’ayant qu’une seule et même finalité. Faire du buzz. Et faire vendre. Et ça marche. Qui connaissait le rappeur qui chante « Massacrez les bébés blancs » ? En dehors de sa mère et de sa voisine ? Personne. Et aujourd’hui il est le sujet de débats sur BFM ou LCI. 
Et ça marche. Le dernier livre de Zemmour est classé n°1 des ventes devant « Les prénoms épicennes » d’Amélie Nothomb, pourtant beau titre, belle plume. Stupeur et tremblements ! 
Demain : Pour en finir avec le buzz ( le bad buzz)

Mais de quoi Eric (Zemmour) est-il le prénom ?

Eric Zemmour: Plus il dit d’énormités, plus il vend de livres
Il est malin Zemmour. Plus il raconte d’énormités, plus on l’invite dans les media. C’est pas « Pas pipi à Paris » la fameuse vidéo de la Mairie de Paris contre une des formes d’incivilités, c’est « caca dans les media ». Et de jouer à la victime, et de se plaindre d’être un pestiféré, et de prétendre que, lui au moins, il nomme les choses, que, lui au moins, ne participe pas à la pensée unique. « Moi Môssieur, je défends la France, la vraie ». Et ça marche, Zemmour fait le buzz.
Ainsi, cette histoire de prénom qui l’agite et agite les réseaux sociaux. Il prétend que ne pas choisir un prénom du « calendrier », c’est un signe de refus de l’intégration. Mais alors, quid de Yves Montand, qui s’est appelé toute sa vie Ivo Livi, un mauvais français ? Ou de Lino Ventura, qui, lui en plus, a toujours conservé sa nationalité italienne, tout en étant une des icônes du cinéma français, et des films aux répliques cultes de Georges Lautner. Et Gao Xingjian, Vous ne le connaissez pas ? Dommage, c’est un de nos prix Nobel, Prix Nobel de littérature en l’an 2000. Naturalisé français, il n’a pas jugé bon de se choisir un prénom français. Mais il est vrai qu’il a un prénom chinois, pas arabe, et c’est bien cela l’obsession de Zemmour. Et il est vrai qu’il n’est que Prix Nobel, alors que Zemmour, lui, se prend pour un écrivain voire un historien. 
Ainsi quand il ressort l’histoire de Pétain et de De Gaulle: Comme si cela était nouveau et original de rappeler leurs proximités idéologiques, sociales, familiales même, puisque Pétain était le parrain d’un des fils De Gaulle. Or ce qui est admirable chez De Gaulle et minable chez Pétain, c’est que, issu de la bourgeoisie conservatrice, catholique, militaire, De Gaulle s’était inscrit dans la modernité, qu’il avait su dans des moments décisifs s’affranchir de son milieu, de sa hiérarchie pour défendre les vraies valeurs de la France. 
Nous sommes décidément un bien curieux pays. Tous à nous revendiquer de l’héritage gaulliste, même l’extrême-droite – quand on pense à la haine que l’extrême-droite vouait à De Gaulle, Le Pen en tête, qui avait surnommé le général « la Grande Zohra » pour lui reprocher « l’abandon » de l’Algérie, on se pince – et en même temps tous à acheter le dernier pamphlet de Zemmour. 
De quoi Zemmour est-il le prénom ? Du pétainisme rampant contre lequel même De Gaulle n’a pas réussi à nous vacciner. 
Et pour paraphraser l’italien Lino Ventura dans les Tontons flingueurs : ” Les cons ça ose tout ! C’est même à ça qu’on les reconnaît.” 

Mais c’est qui le type qui polémique avec Omar Sy ?

Zemmour qui polémique avec Omar Sy: C’est un fake ? 
Il paraît qu’une polémique oppose Omar Sy à Eric Zemmour. Rien qu’à l’énoncé de cette nouvelle, on hésite entre l’éclat de rire – genre bien sonore, bien franc, à la Omar Sy – Doudou dans le SAV sur Canal – et la consternation. Parce que les deux ne boxent pas du tout dans la même catégorie.
D’un côté on a un acteur, un bon, un vrai, capable d’incarner aussi bien le gars de banlieue qui apprivoise et se fait apprivoiser par un milliardaire tétraplégique mais bien vivant – c’est Intouchables, et ce film, tous les français l’ont vu, et c’est un succès planétaire – que Knock, le héros de la pièce de théâtre de Jules Romain, un classique de notre littérature, son dernier rôle, dans son dernier film. Il arrive même à jouer dans des blockbusters typiquement américains, Jurassic World, X-men, Transformers, et revient en France incarner « Chocolat ». Il n’a pas la grosse tête, il n’est pas con, il semble avoir une famille sympa, équilibrée et en toute discrétion. Omar Sy, trop beau pour être vrai.
Est-ce cela qui agace Eric Zemmour ? Parce que sinon il est incompréhensible qu’il cherche des noises à quelqu’un qui n’en cherche pas. Et d’ailleurs, vaudrait mieux pas, sinon « j’te casse la gueule à la récré ».
Et puis c’est qui Zemmour ? il a fait quoi ? Ecrit quoi ? Des livres que personne ne lit ? Des pamphlets qui ne donnent des érections qu’aux lecteurs de Valeurs actuelles et encore ? Il n’existe que parce que les medias souvent accusés d’être plutôt de gauche, ce qui n’est pas faux, cherchent des alibis de droite, sensés n’être politiquement pas corrects. Le pire c’est sans doute de vouloir se faire passer pour un défenseur de la culture française, des vraies valeurs de cette langue qui nous unit. Mais ses lectures se sont arrêtées à Chateaubriand, qui est certes un grand auteur, mais franchement chiant comme la pluie en Bretagne, qui comme chacun sait ne tombe qu’une fois par an.
Non, il y a encore pire que sa culture naphtalinée étalée comme de la confiture. Le pire, ce sont ses obsessions raciales qui le conduisent à des raisonnements grotesques jusqu’à ces fameux pronostics ethnico-sportifs  pour la dernière Coupe du Monde de foot: Vous vous souvenez?  Il avait annoncé que l’Allemagne serait battue par le Brésil car elle ne gagnait que lorsque son équipe ne comprenait que des » dolichocéphales blonds », ce qui n’était plus le cas avec des Özil, Boateng ou Khedira… Résultat : L’Allemagne avait écrasé le Brésil 7 à 1. Trop fort Zemmour !
Alors , comme on dit, la bave du crapaud n’atteint pas l’aile de la blanche colombe. Lâche l’affaire, Omar, il n’en vaut pas le coup.

De Black M à Amir: Sur la route de la bêtise.

Cons-sternant Zemmour avec sa provoc: ” Prénom arabe, refrain anglais “

Hollande a raison : La France va mieux. Parce que c’est quoi ce dernier débat qui nous agite, qui affole les neurones atones de nos pseudos intellos, qui déclenche des poussées d’urticaire xénophobe, qui fait pousser des cris de vierges effarouchées à nos ministres trop contents d’abandonner les sables mouvants du 49-3 et autre Loi Travail.
Black M doit-il chanter à Verdun ? Je répète : Black-M peut-il chanter à Verdun ? Non, mais c’est consternant. Con-sternant.
Consternant de devoir prendre la défense – évidemment – de ce petit gars qui n’est sans doute pas le Kayne West de France, ni le Léo Ferré d’aujourd’hui. Mais, bon, il est plutôt sympa , non ?
Et puis, si on regarde bien, il n’y a pas que lui. Il fait partie d’une génération, d’une bande de musiciens plutôt bien burnés ( LOL ! cad : malins, astucieux) , qui tirent leur épingle du jeu du show business, passant d’un rap pas inintéressant mais pas toujours intéressant , oui avec parfois des dérapages bien machos, mais enfin, bon, les rappeurs pour être crédibles, on a toujours l’impression qu’il faut qu’ils se tiennent les couilles en chantant, comme ils en avaient des bien lourdes, bon, passons – à une sorte de pop français  avec des mélodies plutôt sympa à fredonner sous la douche .
Ou « Sur ma route » , comme le chante Black M. Dans le genre on peut préférer Maître Gim’s, qui cartonne depuis « Je m’tire » « Bella » ou « Sapé comme jamais ». Tous sortent de ce moule « Sexion d’assault », tous ont su prendre le virage et faire un sacré beau parcours:  Du travail, de la prod, des Victoires de la Musique, des millions de vues, des magasins de street wear, des produits dérivés: Belle réussite, non. C’est aussi ça la France qui gagne.
Black M à Verdun ? Le rapport aux poilus était sans doute un peu tiré par les cheveux. D’un autre côté si l’on veut que la jeunesse se mobilise à Verdun, on ne va en permanence ressortir « La Madelon » ou « En passant par la Lorraine ». Et face à la polémique, ce malheureux Black M a été obligé d’en appeler à son grand-père qui était tirailleur sénégalais. Et même s’il ne l’avait pas été . Où était le problème d’organiser un grand concert populaire avec un chanteur qui met le feu ? La jeunesse, n’est-ce pas ce qu’il y a de mieux pour célébrer la mémoire de ceux qui sont tombés pour que nous soyons ce que nous sommes. 
Cette polémique est aussi conne que l’autre… sous la plume de Zemmour. A propos d’un autre chanteur qui nous représente à l’Eurovision, Amir. Il écrit, dans un raccourci confondant : « Prénom arabe, refrain anglais…  « symbole de cette France de la pensée unique, du politiquement correct ».
« Prénom arable, refrain anglais » : Mais c’est consternant. C’est même con tout court. Autant que si l’on disait à propos de Zemmour…. Non, stop ! Ne pas se laisser à être aussi bête.
Et puis cette manière qu’à Zemmour de s’ériger en chantre de ce qui est vraiment français et de qui ne l’est pas. Et cette suffisance à vouloir que la pureté de la langue française s’arrête avec Chateaubriand, comme s’il n’y avait pas eu tant de Black Label, de Laminaire, de Gouverneurs de la rosée, d’Oeuvre au noir , qui ont tant fait pour que notre langue et notre culture ne soient pas seulement à ranger sur les étagères des civilisations mortes, à côté des Etrusques ou des Mayas.
Alors consternés pour consternés, ce soir faisons la nique aux pisse-froids, on danse « Sur ma route» de Black M et devant l’Eurovision, pour Amir, pour la France :
France :  10 points – Bêtise : 0 point
Nous vivons une e-poque formidable

Et on en fait quoi des bateaux chargés de migrants: On les coule ?

Après un premier ferry chargé de plus de 900 réfugiés, encore un bateau à la dérive avec plus de 400 « clandestins ».
2015 commence bien: Avec ces dizaines de milliers de désespérés qui tentent au péril de leurs vies, moins de nous rejoindre que de fuir l’enfer: L’horreur de la guerre en Syrie, les massacres en Irak, l’oppression en Erythrée, le chaos en Lybie.
Vous rendez-vous compte du désespoir dans lequel il faut être pour prendre de tels risques, affronter de tels dangers ? Combien de noyés ? 3 500 disent les estimations… Mais combien ont sombré dans l’anonymat, dans l’indifférence, et qui n’entrent même pas dans ces macabres statistiques ?
Où sont-elles, où sont-ils les « yaka », les « fo-que » ? Que proposent-ils ? On laisse couler les bateaux? On les renvoie chez eux, quand chez eux n’est plus que ruines et désolations.
Où est-elle la Jeanne d’Arc de Saint-Cloud, celle qui, il y a 4 ans, allait jouer devant nos caméras complaisantes, le rôle de la défenseuse de l’Occident face aux hordes musulmanes qui allaient débarquer de Tunisie ? Pas de bol: La Tunisie  n’a pas basculé dans l’intégrisme, contrairement à ses prédictions. Quant aux réfugiés « arabes », ils sont souvent chrétiens et non pas musulmans. Alors on fait quoi ?
On détricote l’Europe et Schengen ? Pourtant ce sont bien les italiens, les espagnols, les grecs qui assument aujourd’hui la plus grande part du fardeau. Ne faudrait-il pas au contraire plus d’Europe au large de Lampedusa, de Brindisi ou de Ceuta, où se trouvent aujourd’hui nos vraies frontières ?
Notre pays est en crise,  beaucoup d’entre nous s’appauvrissent, nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde. 
Mais comment peut-on d’un côté affirmer – et c’est assez juste, que l’ont soit croyant ou athée – que nos sociétés ont été marquées par la culture et les valeurs du christianisme, et de l’autre refuser toute compassion, toute « charité chrétienne »? 
Comment peut-on se dire chrétien et en même temps trouver que: « Oui, quand même, Zemmour n’a pas tort » ou que « Bien sûr, le FN est excessif, mais il pose de vraies questions ».
Aux frontons de nos mairies, de nos aéroports, de nos ports, nous devrions rajouter ce poème qui est gravé sur le socle de la statue de la Liberté, à New York, statue que nous sommes tellement fiers d’avoir offert aux américains :
« Donnez-moi vos fatigués, vos pauvres
Masses qui en rangs serrés aspirent à vivre libres,
Le rebut de vos rivages surpeuplés
Envoyez-les moi, les déshérités, que la tempête m’apporte,
De ma lumière, j’éclaire la porte d’or ! »

Nous vivons une e-poque formidable !

Booba-Kaaris: Faut-il être macho et homophobe pour être rappeur?

C’est un genre qu’ils se donnent: Sans doute pour faire du « buzz », les rappeurs se « clashent » sur internet. Oh! Rien de très nouveau: On est dans le registre : J’en ai un plus grosse que toi. Je pisse plus loin que toi ! Viens-là si t’es un homme. T’as pas les couilles de le faire, etc.… et les « followers » de tous ces rappeurs de compter les points (les poings ?).
Un des ressorts de la création dans le rap est la  « battle », la bataille entre deux chanteurs, deux bandes qui s’affrontent par leurs textes, où les coups de poings sont remplacés par des coups de rimes plus ou moins inspirées. Ca donne parfois, n’en déplaise à l’inculte Eric Zemmour,des créations incroyables, des jeux avec les textes d’une grande richesse. Les maîtres en ce domaine, les rappeurs américains, ont parfois des phrases d’une telle complexité qu’il ne suffit pas de (bien) parler l’anglais pour comprendre toutes les allusions et les références. Comme Kaynee West par exemple, qui même s’il a un peu pété les plombs aujourd’hui, est un créateur inspiré et cultivé. Comme lorsqu’il chante » I see blood on the leaves », « je vois du sang couler sur les feuilles des arbres », il fait référence au Ku Klux Klan qui pendait des noirs sur des arbres à l’entrée des villages et à la chanson de Nina Simone, en 1965 : « De bien étranges fruits ». Ou lorsqu’il parle de sa mère qui lavait des vêtements qu’elle ne pouvait porter car ils étaient pour les blancs. Ou encore lorsqu’il rappelle «  My momma was raised in a era when, clean water was only served to the fairer skin », qu’elle n’avait pas le droit de boire de l’eau pure, qui, jusque dans les années 1960, dans certains Etats du Sud,  était réservée aux blancs[1].
Mais beaucoup d’autres textes sont plus « bourrins », genre : » J’en ai une grosse » et quand aux femmes, c’est toujours : «Je sors avec ma pute », etc…
Le problème n’est pas la grossièreté. Après tout, « Fernande » de Brassens, le « Zizi » de Perret, etc.… appellent un chat un chat. On peu citer encore Arthur Rimbaud, et son fameux « Sonnet du trou du cul » : « Obscur et froncé comme un œillet violet. Il respire, humblement tapi parmi la mousse. Humide encor d’amour qui suit la fuite douce »
Le problème est lorsqu’il ne reste que cela. « Se tenir en permanence les couilles en chantant « wesh, wesh », en multipliant les insultes, parfois les appels au meurtre, comme donc, depuis quelques jours entre les 2 rappeurs : « Je boirais ton sang » dit Kaaris à son ancien pote Booba, et il continue, très subtil : «  Continue à ouvrir ton cul, espèce de salope! Il va être tellement large, tu vas voir ce que je vais rentrer dedans! Ton clavier, ton ordi, tes jouets pour enfants, ta poussette, tout! Je vais te briser en deux, putain«. Pourquoi cette obsession de la sodomie ? Pourquoi les filles sont toutes des putes ?
Au lieu de s’inquiéter du formatage garçons en bleu – filles en rose, à l’école, nos dirigeants feraient mieux de s’attaquer au machisme et aux préjugés, là où ils sont : Car ces clashs ont plus d’influence sur les « djeuns » que n’importe quelle déclaration de Najat Vallaud-Belkacem.
Le combat, il est dans les locaux poubelles, là où en 2012, Sohane fût brûlée vive, à Vitry-sur-Seine, parce qu’elle était quoi ?  Une « bitch », une pute ? , Non une jeune fille de notre temps. Les clashs entre Booba, Kaaris and co sont donc  loin d’être anecdotiques.
Nous vivons une e-poque formidable.
Heureusement, il y en a qui ont de l’humour, comme Waly Dia dans cette parodie



[1] « Black Skinhead » et « New slaves »

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