La France sait recevoir. Ça au moins, on ne peut pas nous l’enlever !
Souvenez-vous: C’était il y a quoi ? Même pas 15 jours. Les commentatrices/teurs les plus anti-Macron ( si, si, ça existe ! ) s’extasiaient: Quel talent ce Président ! En 2 promenades sur la plage de Biarritz et une réception à l’Hôtel du Palais, il avait remis la France à sa place dans le monde. Peut-être pas en première place, mais en tout cas, dans le carré de tête. La France habile, diplomate, capable de réconcilier les positions irréconciliables. Un peu comme en 1938 à Munich… Euh ! non, là, mauvaise comparaison, mais passons.
Donc à Biarritz, le coup de maître, qui a bluffé tous les commentatrices/teurs : L’arrivée surprise du ministre des affaires étrangères iranien. Bien sûr, il n’a vu personne, à peine l’aéroport. Enfin si : il a vu les français qu’il avait déjà vus deux jours avant à Paris. Mais l’on guettait la réaction des américains, le tweet vengeur de Donald Trump, qui aurait douché tous les espoirs, genre : « Melania, fais ta valise, on rentre à Washington ». Eh ! puis, rien ! Alors, alléluia ! tout le monde d’imaginer déjà un sommet de Paris, où l’on verrait Trump embrasser le Président Rohani. Chapeau Macron, France is back.
Et puis.
Et puis rien. Au contraire : L’Iran annonce la mise en route de centrifugeuses avancées pour augmenter son stock d’uranium enrichi. Les États-Unis durcissent encore leurs pressions pour empêcher toute exportation clandestine de pétrole par Téhéran. Et à la frontière entre le Liban et Israël, où sévit le Hezbollah, marionnette des iraniens, les « incidents » se multiplient.
Bref, la seule chose qui va nous éviter une guerre, c’est sans doute qu’en période électorale, ce n’est pas terrible pour un Président américain d’en déclencher une, de guerre.Que reste-t-il du G7 de Biarritz ? Peut-être la découverte par Melania Trump des vins français ( dixit son mari en conférence de presse) Remarquez, rien que ça, ça ne serait pas si mal. Cheers !
A défaut de dominer le monde, la France sait recevoir, ça c’est sûr !
Souvenez-vous: C’était il y a quoi ? Même pas 15 jours. Les commentatrices/teurs les plus anti-Macron ( si, si, ça existe ! ) s’extasiaient: Quel talent ce Président ! En 2 promenades sur la plage de Biarritz et une réception à l’Hôtel du Palais, il avait remis la France à sa place dans le monde. Peut-être pas en première place, mais en tout cas, dans le carré de tête. La France habile, diplomate, capable de réconcilier les positions irréconciliables. Un peu comme en 1938 à Munich… Euh ! non, là, mauvaise comparaison, mais passons.
Donc à Biarritz, le coup de maître, qui a bluffé tous les commentatrices/teurs : L’arrivée surprise du ministre des affaires étrangères iranien. Bien sûr, il n’a vu personne, à peine l’aéroport. Enfin si : il a vu les français qu’il avait déjà vus deux jours avant à Paris. Mais l’on guettait la réaction des américains, le tweet vengeur de Donald Trump, qui aurait douché tous les espoirs, genre : « Melania, fais ta valise, on rentre à Washington ». Et puis, rien ! Alors, alléluia ! tout le monde d’imaginer déjà un sommet de Paris, où l’on verrait Trump embrasser le Président Rohani. Chapeau Macron, France is back.
Et puis.
Et puis rien. Au contraire : L’Iran annonce la mise en route de centrifugeuses avancées pour augmenter son stock d’uranium enrichi. Les États-Unis durcissent encore leurs pressions pour empêcher toute exportation clandestine de pétrole par Téhéran. Et à la frontière entre le Liban et Israël, où sévit le Hezbollah, marionnette des iraniens, les « incidents » se multiplient.
Bref, la seule chose qui va nous éviter une guerre, c’est sans doute qu’en période électorale, ce n’est pas terrible pour un Président américain d’en déclencher une, de guerre.
Que reste-t-il du G7 de Biarritz ? Peut-être la découverte par Melania Trump des vins français ( dixit son mari en conférence de presse) Remarquez, rien que ça, ça ne serait pas si mal. Cheers !
C’est LE grand non-dit : Plus personne n’en parle. En tout cas, aucun des candidats déclarés – ou pas encore déclarés – de la bataille pour la Mairie de Paris. Personne n’affiche dans son programme la volonté de brûler Paris. Au sens figuré bien sûr. Dynamiter son cadre étriqué, qui rend impossible un vrai aménagement.
Paris ? 2 millions d’habitants sur les 67 millions de français. Et surtout à peine 1/5 ème des habitants d’Ile de France. Paris est restée dans ses frontières de 1870 ! Vingt arrondissements autrefois entourés de murailles, aujourd’hui par le périphérique. Ce n’est plus l’ancien monde, c’est le monde d’avant l’ancien monde. Et c’est encore une fois une exception française.
Il n’y a pas une seule capitale ou métropole en Europe qui soit restée figée comme Paris.
Londres ? Depuis 30 ans, le greater London, 10 millions d’habitants.
Madrid ? Transformée en Communauté de Madrid.
Berlin ? C’est un Land à part entier, huit fois plus vaste que Paris, forêts et lacs baignables – oui baignables ! – entrent jusqu’au coeur de la capitale allemande, le système de transports, la politique d’aménagement y sont pensés de manière globale et non pour le seul centre de la ville.
Car à Paris, proposer des solutions municipales aux seuls privilégiés du cœur d’agglomération conduit à mettre en avant la plantation de légumes sur les toits du Parc des expositions de la Porte de Versailles, plutôt qu’un vrai maillage espaces verts, habitat, bureaux au niveau de l’ensemble de l’agglomération. Nous en sommes encore à essayer de rattraper notre retard pour la modernisation des lignes A ou B du RER, alors que c’est tout le système de transports de l’Île de France qui est à repenser.
Le vrai combat pour Paris serait d’en faire exploser ses limites, de la faire entrer dans notre siècle.
Mais cela signifierait, notamment pour l’actuelle Maire de Paris, le risque de perdre son Hôtel…
Ce n’est pas la « poussée » de l’extrême-droite allemande qui est inquiétante, c’est l’obstination d’Angela Merkel à rester au pouvoir.
Certes elle a annoncé elle-même qu’elle ne représenterait pas pour un cinquième mandat. Mais c’est en 2021, et il y a fort à parier qu’elle n’arrivera pas à rester jusqu’à la fin.
2017 a été le mandat de trop. Arrivée en tête des dernières élections fédérales, sa victoire n’a pas été suffisante pour qu’elle puisse former un gouvernement à sa main. Il a fallu des mois pour qu’elle forme une nouvelle grande coalition avec les sociaux-démocrates. Tout en restant chancelière, elle s’est retirée de toutes ses responsabilités à la tête des chrétiens-démocrates qu’elle présidait depuis 18 ans.
Mais sa successeuse n’a pas l’air d’imprimer. Non pas parce qu’elle s’appelle Annegret Kramp-Karrenbauer – même pour les allemands c’est un peu compliqué à dire, d’où son surnom AKK– mais parce qu’il lui manque du charisme et peut-être un projet pour l’Allemagne de demain. Et elle n’a pas pu empêcher la veste que vient de se prendre son parti dans les deux élections régionales du Brandebourg et de Saxe. Il faut dire que tant que l’ombre de Merkel flottera sur la CDU, la page ne pourra être tournée. C’est peut-être injuste, mais la chancelière cristallise contre elle beaucoup de rancœurs, notamment en raison de sa gestion de la « crise » des migrants.
Ce ne sont pas les scores de l’AfD qui posent problème, même s’ils traduisent un mécontentement réel. L’extrême-droite pourra certes gêner, mais elle n’arrivera pas au pouvoir. L’Allemagne n’est pas l’Italie. Et d’ailleurs les deux Länder du Brandebourg et de Saxe ne représentent que 12 % des électeurs allemands.
Le problème c’est que pour l’instant on ne voit pas bien qui à droite, à gauche, au centre, aux Verts, pourra incarner l’Allemagne de l’après-Merkel.
Abidjan: Des funérailles officielles pour DJ Arafat
Vous en avez forcément entendu parler: À Abidjan, les funérailles du chanteur Ange Didier Houon, aka DJ Arafat se sont mal terminées. Après l’hommage officiel devant plus de 50 000 personnes, 24 heures plus tard, une foule de fans – de fanatiques vraiment – ont envahi le cimetière, ouvert le cercueil. Ils ne voulaient pas croire à la mort de leur idole. Beaucoup d’ivoiriens – choqués – ont appelé à ne pas diffuser des images, dont acte. Mais gageons que beaucoup penseront très fort : évidemment ces africains … le sauvage n’est jamais très loin. En oubliant que chez nous aussi, dans notre histoire, nous avons été capables de choses sordides. Chez tous les êtres humains, l’ignoble n’est jamais très loin. Mais c’est quand même curieux, ce refus de croire à la mort de son idole. Le « king » Elvis Presley n’est pas mort, c’est bien connu, et Michael Jackson c’est la même chose. Et DJ Arafat. Comment expliquer que certains en soient arrivé à ce point d’idolâtrie ? Les medias français, qui pour la plupart l’ont découvert à l’occasion de sa mort, l’ont répété : C’était le roi du coupé-décalé, un symbole pour toute une génération d’ivoiriens. Certes. Mais ( je vais me faire kc), il n’était pas encore Youssou N’Dour, le roi du mbalax sénégalais, mondialement connu pour l’hymne de la Coupe du monde de foot 1998, qui en plus d’une carrière ministérielle, a créé des studios, une télé ; ou encore au Congo, Fally Ipupa, ou plus loin dans le temps, Franco, le maître de la rumba. C’est peut-être un des effets des réseaux sociaux. En quelques mois, grâce aux clips, à Instagram, des artistes entrent dans notre vie. Ce n’était pas le cas il y a 30 ans. Et beaucoup vivent ainsi par procuration une vie de rêve, les yachts, les belles meufs, les chaines en or, et de la marque. Plus on est dans la merde, plus on a besoin de rêver. Des stars apparaissent en quelques mois, beaucoup disparaîtront aussi vite. Bûcher des vanités.
L’orpaillage clandestin, un fléau encore plus grave pour l’environnement
Les incendies en Amazonie, on n’en parle déjà presque plus.
Il faut dire que beaucoup ont eu le sentiment de s’être fait enfumer.
Non ! L’Amazonie n’est pas le poumon de la planète. Et en Afrique, les incendies sont bien pires.
Et puis, même si le Président actuel du Brésil est – comme dire poliment – folklorique ? Fascisant ? émettre des idées comme « L’Amazonie appartient à l’humanité », ça passe mal dans un pays qui est loin d’être une république bananière.
Pendant ce temps-là, dimanche dernier, chez nous, en Guyane, la crique Bagot était encore souillée par l’orpaillage illégal, empoisonnée par cyanure et mercure. Vous ne connaissez pas la crique Bagot ? C’est bien dommage… La crique Bagot se jette dans la rivière Comté. Un petit coin de paradis pour les habitants de Cayenne. Le week-end, c’est une destination détente, on y va pêcher, déjeuner, se baigner.
Mais la Guyane est mise à sac par les chercheurs d’or clandestins venus du Brésil. Les indiens ou les autres populations qui vivent sur les rivières et fleuves, qui en mangent les poissons, en boivent l’eau sont empoisonnés par la pollution. Ils sont bousculés par des milices violentes, armées, qui s’en prennent même aux gendarmes et aux militaires.
Mettre fin à ce pillage, voilà le vrai combat pour la protection de l’Amazonie.
Mais sans forcément vouloir la mettre sous cloche.
Comme l’explique le sénateur de Guyane, Georges Patient : On a l’impression que, faute de mener ces combats écologiques dans l’hexagone, on utilise la Guyane. Maintenant, c’est Montagne d’Or (un projet de mine d’or légale, contestée par les écologistes) après, ce sera le pétrole. Mais alors que la situation économique continue de s’enliser, que va-t-on faire des 40.000 chômeurs ?
Si les généreux donateurs comme LVMH qui avait annoncé vouloir verser 10 millions pour l’Amazonie, souhaitent réellement être utiles, qu’ils s’investissent en Guyane. Il existe même là-bas le parc national amazonien, qui protège la moitié de ce territoire, ce qui en fait, de fait, le plus grand parc naturel français. Et qui a besoin de moyens.
Charité bien ordonnée commence par soi-même, non ?
Toi, espèce de c…, fils de p…, sous-m…- les mots ( pas les maux ) me manquent, j’ai été trop bien élevé, mais je vais aller enrichir mon vocabulaire d’insultes en relisant les échanges de tweets entre Booba et Kaaris , au moins ça servira à ça, et de toute façon TU vas te reconnaître –cet avertissement t’est adressé.
Hier donc, entre 12h35 et 12 h40, un petit malin – enfin petit et malin je ne sais pas , en tout cas quelqu’un qui a eu le bras baladeur et rapide, d’ailleurs le bras des voleurs, dans certains pays …, mais, non, pas ce genre de pensées, résiste ! je ne mange pas de ce pain là– Donc hier, dans un petit restau, du début de la rue de Clignancourt Paris 18, fermé sur l’extérieur, pas en terrasse, nous nous étions assis pour déjeuner et pour travailler. Sur la table mon ordi, une bombe, qui coûte un bras – bras que dans certains pays pour les voleurs… non, encore une fois, même fou de rage, ne pas se laisser aller…– , un macbook pro touchbar 512Go SSD, sur lequel nous avons beaucoup de choses, des montages vidéos en cours, des dossiers ou des textes en cours, évidemment des tas de documents téléchargés, évidemment de la compta, évidemment des tas de comptes avec mots de passe. C’est pas un jouet pour se mater netflix ou des films de boule, mais un outil de travail.
L’ordi était donc ouvert sur la table à côté de moi , avec un collaborateur, nous venions de regarder un site, un lien, des photos. Et puis d’un coup, plus rien sur la table. Là, on se dit, c’est une blague, David Copperfield sort de cette table, où est la caméra cachée, et puis, non, c’est bien un cauchemar, l’ordi a disparu. Il était là sur la table, à 30 cm de mon bras ( que dans certains pays… non, pas encore cette idée...), face à un mur, impossible de le prendre sans me passer sur le côté de l’épaule…
L’espace d’un scillement, une belle journée de fin d’été se transforme en chemin de croix…
D’abord, essayer de localiser le mac, puis essayer de le bloquer, puis de déclencher l’effacement à distance, puis … changer les mots de passe – c’est dingue, le nombre de mots de passe que l’on peut créer…-, puis faire le point sur ce que l’on n’avait pas encore sauvegardé sur le cloud , et l’on se rend compte que l’on a été moins prudent qu’on ne le pensait. Puis la police, puis l’assurance, même si…Puis le sentiment qu’il ne nous reste que nos yeux pour pleurer, c’est dingue que l’on peut être addict … totalement digitaldépendant…
Donc je te préviens, toi l’ordure, le… – voir les comptes de Booba-Kaaris pour compléter -, notre vengeance va être terrible.
D’abord notre e-vengeance, Car tu ne le sais pas, mais nous à N7 Productions, nous ne sommes peut-être pas Xavier Niel ou Mathieu Pigasse, mais nous avons le bras long – Et le bras des voleurs dans certains pays… non, pas cette idée, encore …-.Nous sommes en connexion directe avec Steve. Oui, Steve notre grand maître, l’immortel gourou de la secte des témoins de Apple. Eh ! bien nous l’avons mis au courant, il est très en colère, il a mis sur le coup tout ce que Cuppertino compte comme développeurs et hackers. Non seulement tous tes mac vont être bloqués, mais d’ignobles vers ( worms )vont t’attaquer toi et tes descendants pour 1000 générations.
Toujours pas décidé à rapporter l’ordi là où tu l’as volé ?
Eh ! bien apprends également que les réseaux de N7 productions vont bien au-delà des mers. Et que nous avons mobilisé tout ce que la Caraïbe compte de jeteurs de piayes, quimboiseurs, houngans et ils sont en train d’en appeler aux loas les plus terribles qui puissent exister ! Car notre (jeune) société a été placée sous la protection d’Ogun Feray ! L’entends-tu qui chevauche déjà sabre au clair pour venir t‘occire ?
Toujours pas convaincu ?
Eh ! bien sache que nos réseaux serpentent également sous la canopée de la forêt amazonienne – qui ne brûle pas partout– jusqu’en Guyane. Et le chamane d’un village du Haut-Oyapock avec lequel nous avons échangé par whats’app est déjà en train d’appeler à la rescousse son ancêtre le jaguar. Et cela va être terrible. Si par hasard tu as réussi à échapper aux brigades du Tigre du ministre Castaner – ce qui paraît peu vraisemblable, à Paris, les voleurs comme toi sont retrouvés dans les 24 heures, ou pas…-tu ne pourras pas fuir la vengeance du jaguar.
Alors, RENDS notre mac !
On rigole, mais c’est pas drôle, perte de temps, perte d’argent, sentiment d’impuissance, presque de viol ( désolé Marlène, c’est une manière de s’exprimer).
Et avec cette leçon : Tout sauvegarder, tout assurer, sans jamais être sûr que cela puisse être efficace à 100 %.
L’Amazonie a donc été invitée au G7. Habillé en géant vert, Emmanuel Macron en a fait son cheval de bataille sur le thème : Notre maison brûle !
Espérons que cette formidable image, lancée par Jacques Chirac, sera suivie d’un peu plus d’effets qu’à l’époque…en 2002 !
Les incendies en Amazonie sont effectivement dantesques, mais ils ne sont en rien un phénomène nouveau. Chaque année des dizaines de milliers d’hectares sont ainsi défrichés, ou plutôt nettoyés à la saison sèche, en utilisant la technique des indiens, celle de la culture sur brûlis, une technique que l’on retrouve aussi en Guyane, pour faire son « abattis » son champ de cultures vivrières.
Évidemment, on est loin des techniques traditionnelles quand ce sont des incendies provoqués et attisés par les intérêts de l’agrobusiness, dont on sait à quel point ils sont liés au Président brésilien. On accuse donc Bolsonaro, comme si par sa seule Présidence il avait mis la forêt en feu. Mais accuse-t-on Justin Trudeau pour les incendies catastrophiques de 2017 et 2018 au Canada ? Ou Vladimir Poutine pour les incendies également catastrophiques en Sibérie ?
Emportés par l’émotion, par la mauvaise conscience, le « sanglot de l’homme blanc », nous en oublions la réalité, rappelée par ces cartes publiées par la NASA. En ce moment, c’est l’Afrique centrale et de l’Est qui brûle, beaucoup plus que l’Amazonie. La pauvreté, ne serait-ce pas cela la principale menace pour notre planète ?
Sommes-nous les mieux placés pour demander des comptes aux brésiliens sur leur manière de gérer leur forêt. Au nom de quoi ? Du droit d’ingérence écologique ? Parce que l’Amazonie appartiendrait à l’humanité ? Comment refuser à ces pays la possibilité d’exploiter leurs ressources naturelles, alors que notre richesse actuelle est le résultat de bien pire. Par exemple, pendant 3 siècles, en colonisant les immenses terres vierges d’Amérique du nord, massacrant les indiens, décimant les bisons, défrichant les sols jusqu’à les transformer en poussière comme dans les années 1930 dans le fameux dustbowl en Oklahoma. Rendez les États-Unis et le Canada aux « peuples autochtones » ?
Et puis « charité bien ordonnée commence par soi-même » et pour nous français, cela devrait commencer par la Guyane. A qui appartient ce territoire vaste comme le Portugal ? Et qui est « autochtone » en Guyane ? Les seuls indiens ? les populations noires marrons ? Les « créoles », les descendants d’esclaves déportés depuis l’Afrique, les nouveaux immigrants, venus d’Haïti, du Brésil voire même d’Asie ? Qui doit décider de mettre sous cloche ses ressources au nom de la conservation de la forêt ? et comment peut-on la protéger des appétits de pays infiniment plus peuplés comme le Brésil dont les clandestins viennent exploiter illégalement et sans respect de l’environnement, ses réserves en or ?
Essayons d’abord de répondre à ces questions qui nous concernent au premier chef. Avant de demander des comptes à un Président brésilien, qui bien sûr, en dehors de ses rodomontades, démontre tous les jours qu’il n’est pas à la hauteur. C’est d’ailleurs ce que commencent à penser de plus en plus de brésiliens qui avaient voté pour lui par exaspération anti-élites, anti-corruption, anti-désordre.
La démocratie, la bonne gouvernance, la corruption, le développement, la lutte contre la pauvreté et les inégalités croissantes : il est moins facile d’apporter des réponses à ces questions brûlantes. Et pourtant, elles sont en grande partie à l’origine des feux en Amazonie.
Il y a des jours où il vaut mieux ne pas entendre son réveil, rater son train. Parce que l’on sait que la journée va être foireuse. Eh ! bien c’est le cas avec ce G7 de Biarritz. Manu, n’y va pas ! Annule tout.
Oui bien sûr, je sais : les petits fours sont déjà commandés et les homards péchés. Mais sérieusement, Président qu’attendez-vous de ce sommet ?
Que Donald Trump soit frappé par la grâce de la Vierge dont la statue surplombe le rocher du même nom à Biarritz ? Qu’il se mette à dire : oui je crois au réchauffement climatique et je reviens dans les accords de Paris. Oui je crois au réchauffement diplomatique et je rediscute avec la Chine, oui je crois à l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, embrassons-nous Ayatollah ! Il serait plus vraisemblable de le voir se jeter à l’eau pour tenter un take off sur une planche de surf…
Et puis, il y aura qui à ce G7 ?
Trump, on vient d’en parler.
L’Italie ? son gouvernement vient d’exploser en plein vol.
La Grande-Bretagne ? En train d’imploser dans son Brexit.
L’Allemagne ? Merkel est en train de faire ses valises, à Berlin ,
Trudeau au Canada ? Noyé dans un scandale d’Etat, et de toute façon, à quelques semaines d’une déroute électorale.
Il n’y a plus que le Japon. Prêt à parler manga ? chrysantème ? Ou Ghosn, Carlos ? non , il ne vaut mieux pas.
Les seuls qui vont vraiment venir, ce sont les alter-mondialistes . Et l’on sait déjà que comme à Hambourg en 2017, cela se passera mal. Et que les media auront de quoi diffuser des scènes hallucinantes genre Champs-Elysées décembre 2018, mais version pelote basque. Pas sûr que cela soit très bon pour l’attractivité touristique de notre pays.
Alors, prétextez une gastro, un herpès mal placé, une appendicite aigüe. Qu’importe, mais annulez tout, ça vaudra mieux et ça coutera moins cher.