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Le blog de Pierre M. Thivolet, journaliste

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Economie, géopolitique, sommet du G7: C’est la merde !

Avis de sale temps pour le G7 à Biarritz !
On ne va pas se mentir, mais la situation internationale est comme cette fin d’été sur le nord, l’est, l’ouest, le centre de la France : Pourrie. 
Le Brexit ? Les anglais eux-mêmes naviguent à vue. Or si l’Angleterre prend l’eau, c’est nous qui boirons la tasse. 
L’Italie : on ne sait plus qui gouverne. Matteo Salvini depuis son ministère de l’intérieur veut lancer une nouvelle marche sur Rome. Les italiens vont certainement devoir retourner aux urnes. Pour la xième fois. Et pendant ce temps-là, l’économie se grippe. Or quand l’Italie se grippe, c’est nous qui prenons froid.
Jusqu’à présent la France pouvait compter sur l’Allemagne. Mais depuis qu’Angela Merkel a gagné les élections sans les gagner, elle dirige d’une main de moins en moins de fer une coalition bancale. Mais qui pour succéder à Merkel ? Et quid de l’économie ? La guerre entre Trump et la Chine produit ses effets. La croissance chinoise ralentit. Et puis Hong-Kong … Un battement d’aile du papillon et les exportations allemandes marquent le pas. Et quand l’Allemagne tousse, c’est nous qui prenons froid. 
C’est comme en Espagne, où 3 mois après la victoire du socialiste Pedro Sanchez, impossible de former un gouvernement. Pendant ce temps-là, l’Espagne se détricote, jetez un coup d’œil du côté de Barcelone : Or quand l’Espagne tousse…
Et puis Trump qui veut faire plier les mollahs de Téhéran. Comme si c’était des partenaires BTP d’un de ses chantiers à New York ! Il ferait mieux de s’occuper des indices de l’économie américaine qui virent au rouge les uns après les autres.
Et puis l’Inde de plus en plus nationaliste qui montre les muscles face à un Pakistan qui gonfle ses pectoraux. 
Et puis Daesh : les attentats continuent en Irak, en Afghanistan, au Nigéria, au Mali. Quant à la Lybie…
Et puis l’Argentine qui fait faillite, encore et toujours. 

Et puis, et puis : Quelque soit la météo, il va faire un temps de merde à Biarritz au sommet du G7. 

Ne l’appelez plus Assomption !

Et pourtant cette ascension est vraie !
Le 15 août pour les catholiques, c’est la fête de l’Assomption. Et l’Assomption c’est la montée au ciel de la Vierge Marie. Tiens c’est bizarre. Quand Jésus monte au ciel, on parle d’Ascension. Pourquoi Marie assompte-t-elle ? Pourquoi ne prend-on pas un assompteur ? Et pourquoi les twittos n’ont-ils pas cru Éric Woerth quand il a twitté qu’il faisait une ascension au Mont-Blanc, photo verticale à l’appui ? Était-ce une assomption ? 
Pourquoi donc deux mots différents ? 
Par sexisme ? 
Ce ne serait pas étonnant. Après tout, les 3 grandes religions sont toutes les 3 nées au Moyen-Orient, dans des sociétés plutôt patriarcales. À l’époque, l’idée même d’une Marlène Schiappa ne les aurait pas effleurées.  
Pourtant l’explication est toute autre, elle est étymologique. L’assomption se distingue du terme ascension, parce qu’il vient du latin ad sumere qui signifie « être transporté vers » alors qu’ascension vient du substantif latin ascensio « action de monter ». 
Tout s’explique : d’un côté, Jésus monte tout seul au ciel. De l’autre, Marie est transportée au ciel. D’où les nombreuses peintures qui la représentent portée par des angelots qui l’emmènent au ciel. 
Pourtant, surprise, les allemands ne font pas la différence. Ils disent pour les deux : Himmelfahrt, Trajet vers le ciel. Seraient-ils moins machos ? Auraient-ils mal traduit ?
C’est comme pour Jésus, cité dans l’évangile selon Saint Mathieu : Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église. Eh ! bien le jeu de mots entre Pierre et pierre ne fonctionne pas en allemand : Du bist Peter und auf diesem Stein, ni d’ailleurs en latin ou en grec. Qui écrivent : Petrus Πέτρος et petraπέτρᾳ. 
La morale de cette histoire, c’est qu’il faut se méfier des traductions. Toujours revenir aux textes d’origine. Voire même à l’esprit des textes. Surtout quand il s’agit de religion. Ou d’informations!
Quant à Éric Woerth, il s’agissait bien d’une ascension.

Italie-Salvini : Danser sur un volcan.

Castaner en vacances ? Non, Salvini, mais lui il est tellement génial ! 
Une de mes vieilles grandes tantes avait coutume de dire : « Nous dansons sur un volcan ». Elle n’était pas martiniquaise (Montagne Pelé 1902), mais elle avait connu deux guerres mondiales. Donc, en matière de catastrophes, elle savait de quoi elle parlait. 
L’expression « Nous dansons sur un volcan » aurait été inventée à l’occasion d’une visite officielle du roi de Naples à Paris en 1830. Et l’expression était bien trouvée puisque Naples danse littéralement sur un volcan. On sait que comme le big one en Californie, un jour le Vésuve se réveillera et ce sera alors une immense catastrophe.
En attendant, c’est la faillite de l’Italie qui nous menace. L’Italie est la deuxième puissance industrielle d’Europe, devant la France, mais elle n’a toujours pas retrouvé la croissance ni son niveau de revenu d’avant la crise de 2008. Et plus que jamais, sa fracture nord-sud s’accentue avec des régions comme la Lombardie, la Vénétie parmi les plus dynamiques d’Europe et le sud qui n’arrive pas à sortir du sous-développement.  
C’est un pays vieillissant, le plus vieux du monde avec le Japon, perdant 100 000 habitants par an. 
Et aujourd’hui, les italiens sont prêts à confier leur avenir à Matteo Salvini. Pour l’instant, seulement ministre de l’intérieur, mais bientôt sans doute Président du Conseil. Mais c’est aussi notre avenir qui est en jeu, lié étroitement à celui de l’Italie. 
Or Matteo Salvini n’a aucun principe, si ce n’est le pouvoir. Et si pour rester au pouvoir, il lui faut provoquer une sortie de l’Europe, il essaiera.
Un Italexit serait une autre paire de manche qu’un Brexit. Genre éruption du Vésuve. Notre avenir ressemblerait alors à Pompéi : Des ruines, superbes certes mais des ruines figées dans le passé. Un continent musée que viendront visiter des millions de touristes chinois et américains. 
Sortez vos bérets basques !

Donald Trump ne nous fait pas peur : Sus aux Gafa !

Buveur d’eau ? fake !
Qu’est-ce qu’il croit le buveur de Coca ? Qu’il va faire reculer le pays de Vercingétorix, Jeanne d’Arc et De Gaulle ? Il ne connaît pas Astérix ? Toute la terre a été conquise par Rome-Washington, toute ? Non ! notre petit village gaulois résiste. 
Nous sommes les seuls à taxer les GAFA, tout le monde a envie de faire comme nous, mais pour l’instant nous sommes tout seuls, un peu comme un cycliste qui aurait lancé son attaque trop tôt dans le Galibier et qui sentirait le souffle du peloton qui le rattrape dans la descente sur Valloire.
Pour nous punir, Trump veut taxer nos vins. Mais on va répliquer. Allez embargo sur le camembert, le champagne et le homard. Tu fais moins le malin, hein Donald ? 
S’il ne cède pas, nous lui enverrons nos armes de destruction massive, nos politiques, ceux qui n’arrêtent pas de dire yaka fokon, le gouvernement ne fait rien. On va lui envoyer Jordan Bardella : Reprenons le contrôle de nos frontières, emmerdons les touristes américains dans nos aéroports autant que les douanes américaines nous emmerdent quand on va chez eux. Boycottons Apple, Facebook et Amazon (enfin, juste après la livraison 24 h, d’un pack de 5 slips à 20 euros) . In your face !
Ça ne suffit toujours pas ? On lui envoie Ruffin. Le député de la France Insoumise nommé ambassadeur à Washington : En moins de 3 semaines, les Ford, Goodyear et autre General Electric reviendront chez nous, fissa. 
Et si Bardella et Ruffin ne suffisent pas, on attend Trump au prochain sommet de Biarritz avec… une autre spécialité bien française : Les gilets jaunes ! Avec leur slogan : RIC et GAFA. 
Si cela ne suffisait toujours pas, eh ! bien il reste encore la possibilité de servir au Président américain qui ne boit pas de vin, de l’eau de Lourdes – Attention pas de l’eau lourde radioactive – non, de l’eau miraculeuse. Qui comme son nom l’indique ferait des miracles. En dehors de renforcer l’Union européenne, je ne vois plus que ça. 

Dans la famille Trump, nous avions Donald, nous avons maintenant Boris – Johnson.

Une telle ressemblance ne peut être le fruit du hasard.
Les coiffeurs coloristes en font des jaunisses. Après Donald Trump, voici Boris Johnson, même coupe (?) de cheveux ; même couleur, blond middle-west par opposition au blond vénitien. 
Longtemps ses opposants faisaient courir le bruit que Donald Trump portait une moumoute. Mais c’était un fake. On l’a vu en meeting électoral se tirer sur les cheveux pour montrer que c’étaient des vrais. Et il a été élu. 
A Londres, Boris Johnson rêve du même destin. 
Non seulement capillaire – sa coiffure à la Trump nous fait encore plus apprécier les couvre-chefs de la Reine. Mais elle, elle n’a aucun pouvoir, juste les bijoux, les chapeaux et les châteaux.
Mais également politique : Avec le Brexit, Boris Johnson veut faire comme son Best Boy Friend Trump, remettre son pays au premier rang des pays du monde, Britain first. 
Il risque d’y avoir concurrence : Sur la plus haute marche du podium, il n’y a qu’une place. Nos valeureux voisins arriveront-ils à faire passer leurs intérêts au-dessus des intérêts américains ? Les éleveurs d’Aberdeen Angus ou de Welsh Black (oui, on peut très bien manger Outre-Manche) laisseront-ils volontiers entrer le bœuf aux hormones, juste pour faire plaisir à l’ami américain ? Et quand au retour à la grandeur d’une époque où la petite Angleterre dominait un Empire où le soleil ne se couchait pas, est-il gagné d’avance que indiens, nigérians ou chinois ouvriront leurs ports aux canonnières britanniques ?
Tout cela prêterait à rire – humour britannique – si l’Angleterre n’était pas à seulement 34 kilomètres de nos côtes. 
Or le poste de Boris Johnson ne tient qu’à un cheveu, il n’a plus qu’un seul siège de majorité, et c’est un député extrémiste irlandais. 
Tout cela va se finir par de nouvelles élections, deux ans après les dernières qui elles-mêmes étaient anticipées. Avec le risque que rien n’en sorte. 
De quoi s’en arracher les cheveux.

14 juillet : Défilé militaire, feux d’artifice, manifs et débordements ?

Le 1er 14 juillet: Fête de la fédération et non de la prise de la Bastille
« Nous voulions tous fêter, Voir et complimenter l’armée française. » C’est une rengaine composée par un chansonnier des années 80 – 1886 – que l’on peut réécouter dans une version chantée par Bourvil par exemple. 
Il y est question de la fête un peu alcoolisée d’une famille du petit peuple parisien à l’occasion de la fête nationale, le défilé militaire puis un picnic sur l’herbe à Longchamp. Mais déjà à l’époque, la politique était loin d’être absente. La chanson vante le Général Boulanger qui faillit renverser la toute jeune troisième République avec son discours anti-élites, populiste, démago, nationaliste revanchard. Cela ne vous rappelle rien, ni personne ? Comme quoi, il n’y a rien de très nouveau sous le soleil …
Rien de nouveau non plus avec les manifs annoncées : Gilets jaunes d’un côté, feux d’artifice et Coupe d’Afrique des Nations de l’autre. Tant de manifestations populaires seront autant d’occasions de foutre le bordel. Et pour certains d’en profiter pour commettre des saccages.  
D’autant plus que si l’on savait que le foot pouvait être l’opium des peuples, l’excitation nationaliste prend des proportions un peu délirantes. Comme en témoigne par exemple la conférence de presse donnée par la Tunisie qui rencontre le Sénégal en demi-finale, 3 heures avant Algérie-Nigéria. Les journalistes sénégalais se sont heurtés à un des joueurs qui ne s’exprimait qu’en dialectal tunisien, qu’aucun traducteur arabe n’arrivait à comprendre et à traduire. « Je ne parle pas français » leur répondit-il sous les yeux de son entraîneur … Alain Giresse. « La prochaine fois, nous parlerons wolof », ont protesté les sénégalais. Ambiance…

Si nous arrivons au bout de cette nuit sans trop de grabuges, ce sera un petit miracle. Que nous devrons sans doute aux forces de police, qui seront encore, une nouvelle fois, sur la brèche et que nous pourrons alors « fêter et complimenter ».

Coupe d’Afrique des nations : Pas sur TF1 mais dans les rues !

Evidemment, il a fallu que des excités gâchent la fête !
Passons sur les « incidents », ou plutôt non, arrêtons-nous sur les violences qui ont terni les manifestations de joie des supporters après la qualification des équipes d’Algérie (et de Tunisie …) pour les demi-finales de la CAN, qui se déroule actuellement en Égypte. 
A Montpellier, une femme tuée par une voiture conduite par un connard qui croyait que manifester sa joie passait par rouler à toute berzingue au volant de sa voiture ; à Paris, pillages sur les Champs-Élysées ; comme d’habitude a-t-on envie de dire. 
Évidemment, cela ne fera que renforcer les préjugés – pas toujours exprimés à voix haute – sur « ces arabes qui envahissent nos rues, vandalisent des magasins ». Ce qui est très injuste, car les années et mois derniers ont démontré qu’en ce domaine, c’est un mal bien français. Plus aucune manifestation populaire ne se déroule sans violence. Comment fait-on pour pacifier les relations entre habitants de ce pays ? Rétablir un semblant de respect pour le bien d’autrui, le bien collectif ? Ne pas saccager les vélos, les trottinettes, casser les radars sur les routes, etc, etc… 
Passons également sur ces manifestations peut-être exagérées de fierté nationale pour des supporters qui très souvent n’ont que des liens très distendus avec le pays de leurs ancêtres. 
Sinon, tout cela était sympathique comme l’est la passion de français d’origine portugaise pour Ronaldo, ou d’origine espagnole pour le Real (ou le Barça). 
Et l’on ne peut que regretter que la CAN n’ait pas été retransmise sur des chaînes très grand public comme TF1. Quelques jours après les succès d’audience du mondial féminin, gageons que ces rencontres qui opposent des joueurs dont beaucoup évoluent dans nos clubs auraient également passionné les foules. 
Et pas uniquement dans les cafés et bars de Barbès.

LREM : Comment tout faire pour tenter le diable et ne pas gagner une élection.

La République en Marche peut-elle perdre Paris ?
La République en Marche et son marcheur en chef, le Président, font-ils exprès de tout faire pour perdre des élections qui sur le papier, ne paraissent pourtant pas trop difficiles à gagner. 
Comme si, pas encore remis de la divine surprise de leurs victoires d’il y a deux ans, les marcheurs tentaient le diable pour voir s’ils auront de la chance une nouvelle fois. 
Ainsi, le dernier épisode de qui veut gagner la Mairie de Paris : Pourquoi choisir Benjamin Griveaux, qui semble le moins bien placé pour battre Anne Hidalgo, alors que la mairie de Paris, avec son électorat très start-up nation, semble prenable ? On dit que c’est un ami du Président. Certes, c’est une bonne référence sur un CV pour solliciter un job dans une grande société, mais devant les électeurs ? 
C’est comme pour Nathalie Loiseau , certainement quelqu’un de très bien, mais était-elle la personne la plus charismatique, la manager d’équipe, genre Yannick Noah pour la Coupe Davis pour diriger une campagne emblématique des chantiers du Président, de sa volonté de faire bouger l’Europe ? Le résultat des européennes, pas vraiment une défaite, mais pas non plus une victoire, apporte la réponse : Non. Et il y a bien eu erreur de casting. 
C’est comme pour la consternante polémique au sujet des frais de bouche de de Rugy lorsqu’il était Président de l’Assemblée Nationale. Les accusations émanent évidemment de personnes mal intentionnées, mais elles reposent semble-t-il sur des faits, des dîners, qui paraissent déplacés et dont on espère qu’il pourra en apporter toutes les justifications. 
Il paraît que le Président garde toute sa confiance en son ministre. Certes. Mais cela ne peut qu’écorner un peu plus son image de modernisateur et moralisateur de la vie politique. 
A croire qu’il aime jouer à tenter le diable. Et en ce qui concerne les prochaines présidentielles, le diable s’habille en Le Pen ou en Maréchal.

Tour de France : Un gilet jaune peut-il cacher le maillot jaune?

On peut même être déchu de son gilet jaune, n’est-ce pas Lance…
Ça y est, c’est parti mon kiki ! pour le 106 ème Tour de France. 
Le Tour de France c’est l’été qui commence, les départs en vacances, les bouchons contre lesquels même bison futé rend les armes. C’est la grande boucle, le tour de la France périphérique, la France du peuple contre les élites, celle qui ne prend pas le train à la station F, l’incubateur de start-ups de Xavier Niel, le copain milliardaire ( encore un !) du Président . 
Le Tour de France, c’est le maillot jaune. Cela fait bien longtemps qu’il n’est plus français, enfin cette année peut-être…  Mais on s’en fout parce que pour arriver à de telles performances physiques, comment peut-on être « clean » , n’est-ce pas Lance Armstrong ? 
Le Tour de France c’est aussi – surtout – l’un des plus grands événements sportifs du monde, un big business car il n’y a pas que les oubliés de la start-up nation qui s’intéressent aux petites reines et aux rois de la pédale – sans jeux de mots…
Le Tour de France, c’est un des principaux événements médiatiques de l’année,diffusé par plus de 80 chaînes dans près de 190 pays, rassemblant environ un milliard de téléspectateurs chaque année.
Et donc le Tour de France cette année sera aussi, sans doute, le Tour des gilets jaunes. 
Car ils l’ont annoncé. Même s’ils ne sont plus qu’une poignée, les gilets jaunes vont profiter du maillot jaune pour faire entendre leurs revendications. Et l’on peut tout imaginer, au sommet d’un col, au détour d’un rond-point, à l’arrivée sur les Champs-Elysées. Hop ! gilets jaunes… devant le milliard de téléspectateurs. 
Qu’est-ce que cela démontrera ? que leur colère est celle du peuple ? Peut-être, ou peut-être pas. 
Mais cela rappellera qu’il n’est pas nécessaire d’être une majorité pour faire ce que les marxistes appelaient en leur temps de l’agit-prop – agitation et propagande – et influencer ainsi la vie de la majorité. 

La ligne Paris-Rome coupée par une coulée de boue : Tout un symbole ?

Paris-Rome coupée par la boue : Et on est en 2019 !
La ligne de chemin de fer entre la France et l’Italie est coupée et pour plusieurs semaines. C’est un symbole. Mais un symbole de quoi ? 
Non de la relation détestable entre les gouvernements actuels en Italie et en France. Bien sûr entre Macron, Président, et Matteo Salvini, qui – rappelons-le- n’est pas ( encore ? ) Président , mais seulement ministre de l’intérieur – il y a plus que le Mont-Blanc qui les sépare. Un fossé, une faille idéologique. 
C’est triste parce que tout le monde aime les italiens – des frères latins ? 
C’est triste et inquiétant parce que la crise dans laquelle s’enfonce l’Italie ne pourra pas ne pas nous affecter : Baisse de sa population – c’est devenu le pays le plus « vieillissant » du monde – récession économique, fragilités bancaires. 
En fait Matteo Salvini est surtout une grande gueule : tragediante-comediante. Et quelque soient les futurs éclats de voix ( de voies ?), entre Paris et Rome, la ligne ne peut être coupée. C’est comme avec l’Allemagne, nous sommes liés. 
Si la coulée de boue qui a emporté la voie ferrée est un symbole, c’est bien celui de la nécessité d’ un renforcement de nos liens, et donc d’achever la construction du Lyon-Turin. 
Faut-il que la vallée de la Romanche, le col du Lautaret, la vallée de Chamonix soient encore plus asphyxiés pour que l’on accepte l’évidence : Le train et le fer-routage, charger les camions sur les trains, comme dans le tunnel sous la Manche, sont la bonne solution pour traverser les Alpes. C’est ce que font les suisses avec le tout nouveau tunnel du Gothard – lancé après le Lyon-Turin, il est en service depuis deux ans – et bientôt les autrichiens. Même Matteo Salvini est à fond pour, comme quoi… 

Au fait, le Stromboli est entré en éruption, violente. Ça aussi, c’est un symbole: Avec sa coalition bancale au pouvoir et son économie qui flanche, les italiens dansent sur un volcan…

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