Le blog de Pierre M. Thivolet, journaliste

Catégorie : Uncategorized (Page 26 of 29)

ELOGE DE L’O.L

L’Olympique Lyonnais n’est plus ce qu’il était, mais quand même…

En battant Marseille 3-1, l’Olympique Lyonnais vient de se rappeler au bon souvenir des médias français.
Des médias oui, parce que c’est extraordinaire de voir le battage médiatique qui accompagne encore et toujours deux équipes : L’O.M et le P.S.G.
La victoire, la nette victoire des Lyonnais à Marseille, en est encore l’illustration : On parle du « faux pas » de Marseille, ou de « Marseille s’incline » et non pas de « Lyon défait Marseille à domicile ».
Quant au PSG, on continue à mettre en exergue ses moindres succès alors qu’il se traîne lamentablement depuis des années.
Première remarque : Pendant 7 ans, les lyonnais ont largement dominé le football français mais sans jamais bénéficier de la «claque» médiatique dont bénéficient les marseillais et les parisiens. Serait-ce un effet «Plus belle la vie» ou «Ville lumière » ? N’est-ce pas plutôt parce qu’il y une dizaine d’années, au début de l’explosion des droits et des recettes tirés du foot, ces deux équipes ont été liées aux deux principaux groupes télé en France, TF1 pour l’O.M et Canal + pour le P.S.G. Au choc de ces deux équipes, il faudrait donc rajouter le choc des milliards de recettes publicitaires. Faire artificiellement d’un O.M – P.S.G un choc de titans lorsque ces deux équipes étaient dans les choux, c’était bon pour l’audimat.
Deuxième remarque : Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Et effectivement, alors que Lyon régnait sur le foot hexagonal, elle n’a jamais réussi à briller au niveau européen. Le manque de chance n’explique pas tout. Le niveau des équipes des villes françaises par rapport aux équipes des autres villes européennes est sans doute une meilleure explication. Et là, les considérations financières, économiques ont joué et continuent de jouer beaucoup. Les budgets des clubs français, les contraintes fiscales, réglementaires qui pèsent sur nos clubs continuent à les désavantager face à des géants comme Manchester, le Barça, le Bayern etc… Cette question n’est toujours pas réglée et parions que l’OM en fera les frais au niveau européen la saison prochaine.
Troisième remarque : La grenouille a voulu sans doute devenir aussi grosse que le bœuf. Un des mérites de l’O.L, reconnus par tous, est d’avoir réussi à combiner à la fois une gestion plutôt saine, sans délires mégalomaniaques ni achats de joueurs à prix délirants, tout en menant une politique de formation des jeunes, comme d’autres équipes Saint-Etienne autrefois, Nantes ou Bordeaux. Le succès montant peut-être à la tête des dirigeants lyonnais à moins que ce ne soit la pression des enjeux financiers, depuis quelques années Lyon semble avoir abandonné cette politique de « père de famille », se lançant dans des projets dont aujourd’hui on peut se demander s’ils ne sont pas pharaoniques.
La construction d’un nouveau stade, excentré, autour d’une soit-disant « cité de l’O.L » n’est-elle pas un signe de cette dérive un peu inquiétante ? Car pourquoi diable quitter Gerland et se lancer dans une entreprise qui risque de mettre sur l’équipe et les décisions sportives la concernant, une pression financière démesurée ?
On nous explique que c’est en raison de l’organisation de futures compétitions internationales qui exigeraient l’agrandissement du stade. Certes, mais qu’est-ce qui empêche d’agrandir le stade actuel, qui a le double avantage de la proximité dans le centre de la ville, très facilement accessible donc, et de l’histoire, de la tradition : Lyon, c’est Gerland ! Pourquoi ne prend-on pas exemple sur toutes ces villes européennes où le foot est encore plus roi qu’à Paris, Lyon et Marseille et où les stades sont dans la ville. Le Real Madrid ne songe pas à déménager de Santiago Bernabeu, ni le « Barça » du Camp Nou, ni le Milan A.C du San Siro.
Si le passage à vide actuel de l’O.L, club au plus gros budget en France, sert à s’interroger sur de tels investissements hasardeux, ce sera au moins ça de gagner, et peut-être le signal d’un prompt rétablissement des lyonnais.

ELOGE DE L’O.L

L’Olympique Lyonnais n’est plus ce qu’il était, mais quand même…

En battant Marseille 3-1, l’Olympique Lyonnais vient de se rappeler au bon souvenir des médias français.
Des médias oui, parce que c’est extraordinaire de voir le battage médiatique qui accompagne encore et toujours deux équipes : L’O.M et le P.S.G.
La victoire, la nette victoire des Lyonnais à Marseille, en est encore l’illustration : On parle du « faux pas » de Marseille, ou de « Marseille s’incline » et non pas de « Lyon défait Marseille à domicile ».
Quant au PSG, on continue à mettre en exergue ses moindres succès alors qu’il se traîne lamentablement depuis des années.
Première remarque : Pendant 7 ans, les lyonnais ont largement dominé le football français mais sans jamais bénéficier de la «claque» médiatique dont bénéficient les marseillais et les parisiens. Serait-ce un effet «Plus belle la vie» ou «Ville lumière » ? N’est-ce pas plutôt parce qu’il y une dizaine d’années, au début de l’explosion des droits et des recettes tirés du foot, ces deux équipes ont été liées aux deux principaux groupes télé en France, TF1 pour l’O.M et Canal + pour le P.S.G. Au choc de ces deux équipes, il faudrait donc rajouter le choc des milliards de recettes publicitaires. Faire artificiellement d’un O.M – P.S.G un choc de titans lorsque ces deux équipes étaient dans les choux, c’était bon pour l’audimat.
Deuxième remarque : Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Et effectivement, alors que Lyon régnait sur le foot hexagonal, elle n’a jamais réussi à briller au niveau européen. Le manque de chance n’explique pas tout. Le niveau des équipes des villes françaises par rapport aux équipes des autres villes européennes est sans doute une meilleure explication. Et là, les considérations financières, économiques ont joué et continuent de jouer beaucoup. Les budgets des clubs français, les contraintes fiscales, réglementaires qui pèsent sur nos clubs continuent à les désavantager face à des géants comme Manchester, le Barça, le Bayern etc… Cette question n’est toujours pas réglée et parions que l’OM en fera les frais au niveau européen la saison prochaine.
Troisième remarque : La grenouille a voulu sans doute devenir aussi grosse que le bœuf. Un des mérites de l’O.L, reconnus par tous, est d’avoir réussi à combiner à la fois une gestion plutôt saine, sans délires mégalomaniaques ni achats de joueurs à prix délirants, tout en menant une politique de formation des jeunes, comme d’autres équipes Saint-Etienne autrefois, Nantes ou Bordeaux. Le succès montant peut-être à la tête des dirigeants lyonnais à moins que ce ne soit la pression des enjeux financiers, depuis quelques années Lyon semble avoir abandonné cette politique de « père de famille », se lançant dans des projets dont aujourd’hui on peut se demander s’ils ne sont pas pharaoniques.
La construction d’un nouveau stade, excentré, autour d’une soit-disant « cité de l’O.L » n’est-elle pas un signe de cette dérive un peu inquiétante ? Car pourquoi diable quitter Gerland et se lancer dans une entreprise qui risque de mettre sur l’équipe et les décisions sportives la concernant, une pression financière démesurée ?
On nous explique que c’est en raison de l’organisation de futures compétitions internationales qui exigeraient l’agrandissement du stade. Certes, mais qu’est-ce qui empêche d’agrandir le stade actuel, qui a le double avantage de la proximité dans le centre de la ville, très facilement accessible donc, et de l’histoire, de la tradition : Lyon, c’est Gerland ! Pourquoi ne prend-on pas exemple sur toutes ces villes européennes où le foot est encore plus roi qu’à Paris, Lyon et Marseille et où les stades sont dans la ville. Le Real Madrid ne songe pas à déménager de Santiago Bernabeu, ni le « Barça » du Camp Nou, ni le Milan A.C du San Siro.
Si le passage à vide actuel de l’O.L, club au plus gros budget en France, sert à s’interroger sur de tels investissements hasardeux, ce sera au moins ça de gagner, et peut-être le signal d’un prompt rétablissement des lyonnais.

HADOPI, c’est fini ! HADOPI, j’ai toujours rien compris.

Depuis 24 heures, allumer mon ordinateur, geste devenu réflexe au moins autant que se préparer du café bien serré, a un arrière goût non pas de café bouilli mais d’interdit…
Non que je fasse partie des hackers fous, des craqueurs (crackers ?) de codes, des faussaires d’IP, des adicts( ados ?) du téléchargement illégal, forcément illégal, mais je me suis rendu compte que ma présence sur la toile s’accompagnait d’une foultitude de petits téléchargements, d’une multitude d’échanges pear to pear, et là bien sûr je ne parle pas, pour rester en bonne santé, de l’indispensable nécessité de manger des fruits et des légumes, mais quand un clip me plaît, clic : je l’enregistre, sans trop me poser de questions sur les droits d’auteur. Je l’avoue, même si je me demande s’il ne s’agit pas de consommation illégale et que j’aurais donc mieux fait de ne rien avouer…
Je comprends donc les intentions de ceux qui veulent protéger les droits d’auteur ou plus généralement trouver des moyens de rémunérer des artistes, créateurs, écrivains etc… qui pouvaient vivre de leurs œuvres éditées sur des supports classiques…et qui aujourd’hui se voient diffusés certes, mais surtout pillés.
J’ai bien compris aussi que tous les arguments des pour et des contre étaient audibles, que en l’occurrence, on ne savait plus très bien qui était de droite, qui était de gauche, où étaient les conservateurs, où étaient les libéraux, où étaient les protectionnistes, où était Sarkozy ? Non, là je m’égare.
Donc le vote de la loi Hadopi , c’est fini, ça oui…
Mais, son application, ça non! Je comprends moins bien….
Parce que : Peut-on être les seuls ? …
Je sais, je sais : Dans ce domaine comme dans tous les autres, le monde attend nos lumières (celle de la France et de la Liberté éclairant le monde). Mais si il y a bien un espace mondialisé, sans frontière, où tout circule à la vitesse de la lumière, c’est bien la toile, le web même qu’on y cause tous dans un pidgin qu’on appelle l’anglais.
Quoique: il y a bien la Chine et j’imagine la Corée du Nord… Mais enfin, sont-ce vraiment des modèles?
Quoique : les Anglais roulent bien toujours du mauvais côté de la route (comme un milliard d’Indiens, 130 millions de japonais etc…, quand même !).
Quoique : Il y avait déjà une autre loi, non ? Répondant au doux nom de : loi DADVSI, son bilan, c’est quoi ?
Quoique : Il y a bien la loi anti-tabac, et ça marche ! Espérons donc qu’il en ira pour Hadopi, en tout cas en ce qui concerne son volet « protection des droits d’auteur », comme pour la loi anti-tabac.
Allez encore une digression en hypertexte : Non seulement la loi anti-tabac marche, contrairement à tous ces pessimistes qui pensaient que nous français nous étions tellement indisciplinés que cela ne marcherait jamais, mais elle a une conséquence inattendue : Elle crée de nouveaux espaces de convivialité devant tous les immeubles de bureaux. En hiver ou sous la pluie, ça craint un peu ! Mais là, avec les beaux-jours, ça donnerait presque l’envie de se mettre à fumer : C’est fou d’ailleurs, au début, je n’avais pas compris ce que faisaient tous ces gens au pied des tours à la Défense, où devant tel ou tel restaurant : Ils en grillaient une!
Il paraît qu’il en sera de même avec Hadopi, et que ce sont les hackers qui vont se retrouver au pied de notre nouvelle ligne Maginot pour en griller une, et mettre au point tous ces logiciels qui permettront de surfer incognito.
Espérons quand même que les dizaines voire centaines de fonctionnaires ( ?) qui seront chargés de traquer les contrevenants à la loi Hadopi ne seront pas retirés des maigres effectifs de ceux qui sont chargés de surveiller les pédophiles ou les néo-nazis ou les blanchisseurs d’argent sale sur le net…
Et puis, pour être franc, en ces temps de crise et de chômage, la création d’une nouvelle Haute Autorité ouvre des perspectives… Commissions et Hautes Autorités sont, on le sait, les deux mamelles de la « bonne gouvernance » dans notre pays. Au fait, c’est au Pôle Emploi qu’il faut poser sa candidature pour un boulot à la HADOPI ?

HADOPI, c’est fini ! HADOPI, j’ai toujours rien compris.

Depuis 24 heures, allumer mon ordinateur, geste devenu réflexe au moins autant que se préparer du café bien serré, a un arrière goût non pas de café bouilli mais d’interdit…
Non que je fasse partie des hackers fous, des craqueurs (crackers ?) de codes, des faussaires d’IP, des adicts( ados ?) du téléchargement illégal, forcément illégal, mais je me suis rendu compte que ma présence sur la toile s’accompagnait d’une foultitude de petits téléchargements, d’une multitude d’échanges pear to pear, et là bien sûr je ne parle pas, pour rester en bonne santé, de l’indispensable nécessité de manger des fruits et des légumes, mais quand un clip me plaît, clic : je l’enregistre, sans trop me poser de questions sur les droits d’auteur. Je l’avoue, même si je me demande s’il ne s’agit pas de consommation illégale et que j’aurais donc mieux fait de ne rien avouer…
Je comprends donc les intentions de ceux qui veulent protéger les droits d’auteur ou plus généralement trouver des moyens de rémunérer des artistes, créateurs, écrivains etc… qui pouvaient vivre de leurs œuvres éditées sur des supports classiques…et qui aujourd’hui se voient diffusés certes, mais surtout pillés.
J’ai bien compris aussi que tous les arguments des pour et des contre étaient audibles, que en l’occurrence, on ne savait plus très bien qui était de droite, qui était de gauche, où étaient les conservateurs, où étaient les libéraux, où étaient les protectionnistes, où était Sarkozy ? Non, là je m’égare.
Donc le vote de la loi Hadopi , c’est fini, ça oui…
Mais, son application, ça non! Je comprends moins bien….
Parce que : Peut-on être les seuls ? …
Je sais, je sais : Dans ce domaine comme dans tous les autres, le monde attend nos lumières (celle de la France et de la Liberté éclairant le monde). Mais si il y a bien un espace mondialisé, sans frontière, où tout circule à la vitesse de la lumière, c’est bien la toile, le web même qu’on y cause tous dans un pidgin qu’on appelle l’anglais.
Quoique: il y a bien la Chine et j’imagine la Corée du Nord… Mais enfin, sont-ce vraiment des modèles?
Quoique : les Anglais roulent bien toujours du mauvais côté de la route (comme un milliard d’Indiens, 130 millions de japonais etc…, quand même !).
Quoique : Il y avait déjà une autre loi, non ? Répondant au doux nom de : loi DADVSI, son bilan, c’est quoi ?
Quoique : Il y a bien la loi anti-tabac, et ça marche ! Espérons donc qu’il en ira pour Hadopi, en tout cas en ce qui concerne son volet « protection des droits d’auteur », comme pour la loi anti-tabac.
Allez encore une digression en hypertexte : Non seulement la loi anti-tabac marche, contrairement à tous ces pessimistes qui pensaient que nous français nous étions tellement indisciplinés que cela ne marcherait jamais, mais elle a une conséquence inattendue : Elle crée de nouveaux espaces de convivialité devant tous les immeubles de bureaux. En hiver ou sous la pluie, ça craint un peu ! Mais là, avec les beaux-jours, ça donnerait presque l’envie de se mettre à fumer : C’est fou d’ailleurs, au début, je n’avais pas compris ce que faisaient tous ces gens au pied des tours à la Défense, où devant tel ou tel restaurant : Ils en grillaient une!
Il paraît qu’il en sera de même avec Hadopi, et que ce sont les hackers qui vont se retrouver au pied de notre nouvelle ligne Maginot pour en griller une, et mettre au point tous ces logiciels qui permettront de surfer incognito.
Espérons quand même que les dizaines voire centaines de fonctionnaires ( ?) qui seront chargés de traquer les contrevenants à la loi Hadopi ne seront pas retirés des maigres effectifs de ceux qui sont chargés de surveiller les pédophiles ou les néo-nazis ou les blanchisseurs d’argent sale sur le net…
Et puis, pour être franc, en ces temps de crise et de chômage, la création d’une nouvelle Haute Autorité ouvre des perspectives… Commissions et Hautes Autorités sont, on le sait, les deux mamelles de la « bonne gouvernance » dans notre pays. Au fait, c’est au Pôle Emploi qu’il faut poser sa candidature pour un boulot à la HADOPI ?

FAUT QUAND MEME PAS POUSSER BENOIT XVI DANS LES ORTIES NAZIS !!!!

Et voilà c’est reparti : Parce qu’une nouvelle fois le Pape n’a pas été à la hauteur de ce que l’on attendait d’un pape en visite en Palestine, on ressort les amalgames qui en feraient un nazi voire un criminel de guerre.
Ce n’est malheureusement plus un secret, ce pape-là n’est pas un as de la communication, surtout après Jean-Paul II qui lui était orfèvre en la matière.
C’est embêtant, à une époque où justement la communication est au centre de notre monde, et où souvent la forme du message l’emporte sur le fond et la réflexion.
C’est très embêtant, car l’Eglise catholique par son organisation centralisée et hiérarchisée rassemblant plus d’un milliard de fidèles
exerce un magistère moral incontournable. Un faux-pas de son chef a, de fait, plus de résonnances que celui d’un imam, d’un pasteur, ou d’un rabbin même de premier plan.
Critiquer les prises de position de l’Eglise catholique est évidemment tout à fait possible, absolument non critiquable, voire même souhaitable et fait partie du débat démocratique. Faut-il pour autant en appeler aux vieux clichés concernant l’Allemagne et les allemands ? Qui seraient tous de vieux nazis qui s’ignorent ou qui s’oublient ?
Or justement, même si Benoit XVI qui avait 12 ans en 1939 n’a pas été un héros de la résistance antinazie, s’il l’avait été il ne serait sans doute plus de ce monde, exécuté à la hache comme Hans et Sophie Scholl du mouvement « La Rose Blanche », tout indique qu’il a grandi dans un milieu profondément antinazi car catholique militant. Son père officier de police avait préféré être muté puis prendre sa retraite plutôt qu’être enrôlé dans l’appareil nazi. Lui-même avait choisi d’entrer au séminaire ce qui en faisait aux yeux des nazis un mauvais allemand.
Benoît XVI n’a rien à voir avec un Kurt Waldheim, secrétaire général de l’ONU puis Président de l’Autriche qui prétendit avoir « une conscience pure » alors qu’il était prouvé qu’il avait été officier de la Wehrmacht dans les Balkans et au minimum témoin de massacres et de déportations. Ni avec un Kurt Kiesinger, adhérent au parti nazi dés 1933 mais qui, après guerre, put mener une brillante carrière et être élu chancelier en 1966 jusqu’à ce que Beate Klarsfeld en le giflant publiquement aux cris de « Kiesinger, nazi, démissionne » ne l’envoie aux oubliettes de la vie politique allemande.En traitant Benoît XVI de « Panzer-Kardinal », décidément ces clichés sur les allemands sont vraiment relouds !, en laissant entendre que ce serait un vieux nazi, on nuit au vrai débat : celui qui porte sur sa morale, sa doctrine, sa manière de porter le verbe de l’Eglise catholique. Et là effectivement il y a beaucoup à redire, même si, finalement, cela concerne avant tout les catholiques pratiquants qui devraient s’occuper de régler cette question entre eux.

FAUT QUAND MEME PAS POUSSER BENOIT XVI DANS LES ORTIES NAZIS !!!!

Et voilà c’est reparti : Parce qu’une nouvelle fois le Pape n’a pas été à la hauteur de ce que l’on attendait d’un pape en visite en Palestine, on ressort les amalgames qui en feraient un nazi voire un criminel de guerre.
Ce n’est malheureusement plus un secret, ce pape-là n’est pas un as de la communication, surtout après Jean-Paul II qui lui était orfèvre en la matière.
C’est embêtant, à une époque où justement la communication est au centre de notre monde, et où souvent la forme du message l’emporte sur le fond et la réflexion.
C’est très embêtant, car l’Eglise catholique par son organisation centralisée et hiérarchisée rassemblant plus d’un milliard de fidèles
exerce un magistère moral incontournable. Un faux-pas de son chef a, de fait, plus de résonnances que celui d’un imam, d’un pasteur, ou d’un rabbin même de premier plan.
Critiquer les prises de position de l’Eglise catholique est évidemment tout à fait possible, absolument non critiquable, voire même souhaitable et fait partie du débat démocratique. Faut-il pour autant en appeler aux vieux clichés concernant l’Allemagne et les allemands ? Qui seraient tous de vieux nazis qui s’ignorent ou qui s’oublient ?
Or justement, même si Benoit XVI qui avait 12 ans en 1939 n’a pas été un héros de la résistance antinazie, s’il l’avait été il ne serait sans doute plus de ce monde, exécuté à la hache comme Hans et Sophie Scholl du mouvement « La Rose Blanche », tout indique qu’il a grandi dans un milieu profondément antinazi car catholique militant. Son père officier de police avait préféré être muté puis prendre sa retraite plutôt qu’être enrôlé dans l’appareil nazi. Lui-même avait choisi d’entrer au séminaire ce qui en faisait aux yeux des nazis un mauvais allemand.
Benoît XVI n’a rien à voir avec un Kurt Waldheim, secrétaire général de l’ONU puis Président de l’Autriche qui prétendit avoir « une conscience pure » alors qu’il était prouvé qu’il avait été officier de la Wehrmacht dans les Balkans et au minimum témoin de massacres et de déportations. Ni avec un Kurt Kiesinger, adhérent au parti nazi dés 1933 mais qui, après guerre, put mener une brillante carrière et être élu chancelier en 1966 jusqu’à ce que Beate Klarsfeld en le giflant publiquement aux cris de « Kiesinger, nazi, démissionne » ne l’envoie aux oubliettes de la vie politique allemande.En traitant Benoît XVI de « Panzer-Kardinal », décidément ces clichés sur les allemands sont vraiment relouds !, en laissant entendre que ce serait un vieux nazi, on nuit au vrai débat : celui qui porte sur sa morale, sa doctrine, sa manière de porter le verbe de l’Eglise catholique. Et là effectivement il y a beaucoup à redire, même si, finalement, cela concerne avant tout les catholiques pratiquants qui devraient s’occuper de régler cette question entre eux.

IL PARAIT QUE L’EUROPE NOUS BARBE…

IL PARAIT QUE L’EUROPE NOUS BARBE…
Mais n’est-ce pas nos politiques qui nous rasent ?
Le référendum, pardon, les élections européennes sont dans, quoi ? un mois ? Et les débats se multiplient sur le thème : «Morne campagne, comment intéresser les français à l’Europe ?».
Dans ce genre de débats, on sous-entend que nous (les français) sommes tous des veaux, à l’exception de nos « élites » et évidemment de nos journalistes et de nos politiques, qui, eux, se passionneraient pour l’Europe…
Il y a quatre ans des millions de françaises et de français se sont farcis la lecture du «Traité établissant une Constitution pour l’Europe». Moi, je l’avoue, je n’ai pas réussi à dépasser le préambule de ce pavé. Bien sûr, je suis un fan du genre «nouvelles» et je préfère les 56 pages du «Joueur d’échecs» de Stefan Zweig aux près de 900 pages de la «Montagne magique» de Thomas Mann.
Mais j’ai survécu à «Millenium» et même il y a fort longtemps aux 8 tomes des «Thibault» et aux 7 de «A la recherche du Temps perdu». Mais pas aux 485 pages du «Traité», véritable «Tue-l’amour européen», à croire que c’était même fait exprès !
Donc, je dis « Respect ». Respect pour tous ceux-là, qui évidemment s’intéressent à l’Europe, mais peut-être pas à la manière dont on leur en parle.
C’est d’ailleurs peut-être parce que je n’ai pas lu le «Traité» que je continue à croire en la construction européenne.
Malgré tout. Malgré tous ces débats soporifiques où l’on sent bien que la plupart des participants ne sont pas du tout intéressés par le sujet. Le bât blesse, non pas du côté des électeurs, mais de ceux qui les sollicitent.
Prenez les allemands, nos partenaires les plus proches, «nos amis», avec lesquels De Gaulle et Adenauer nous ont pacsés. Aujourd’hui, qui en France connaît l’Allemagne? Qui s’y intéresse ? Qui en apprend la langue ? Comment cherche-t-on à nous intéresser à sa culture, à sa société, en dépit des innombrables organismes franco-allemands dont c’est la mission ? A des jeunes qui rêvent de Londres et de Barcelone, on propose quoi : Un week-end à Gütersloh ? Les folles nuits de Kaiserslautern ?
Il y a plus de 50 ans, la construction européenne avait commencé avec le charbon et l’acier. Et puis aussi avec cette conviction qu’à défaut de s’aimer, français et allemands devaient s’entendre et apprendre à se connaître. Un mariage de raison en somme, l’amour devant venir après. Mais l’amour n’est pas venu, le charbon et l’acier sont partis en Russie et en Inde, quant à la connaissance de l’autre… Il y a quelques semaines l’émission «Karambolage» sur Arte diffusait un petit reportage édifiant sur le thème : «Connaissez-vous l’hymne national de votre voisin ?» A Paris, 90 % des personnes interrogées ignoraient totalement le «Deutsches Lied» alors qu’à Berlin 90 % connaissaient la Marseillaise et étaient même capables d’en fredonner quelques mesures… C’est peut-être par là qu’il faudrait commencer, la connaissance de l’autre sans laquelle il ne peut y avoir d’amour, non ? Allez, tous à Berlin!

IL PARAIT QUE L’EUROPE NOUS BARBE…

IL PARAIT QUE L’EUROPE NOUS BARBE…
Mais n’est-ce pas nos politiques qui nous rasent ?
Le référendum, pardon, les élections européennes sont dans, quoi ? un mois ? Et les débats se multiplient sur le thème : «Morne campagne, comment intéresser les français à l’Europe ?».
Dans ce genre de débats, on sous-entend que nous (les français) sommes tous des veaux, à l’exception de nos « élites » et évidemment de nos journalistes et de nos politiques, qui, eux, se passionneraient pour l’Europe…
Il y a quatre ans des millions de françaises et de français se sont farcis la lecture du «Traité établissant une Constitution pour l’Europe». Moi, je l’avoue, je n’ai pas réussi à dépasser le préambule de ce pavé. Bien sûr, je suis un fan du genre «nouvelles» et je préfère les 56 pages du «Joueur d’échecs» de Stefan Zweig aux près de 900 pages de la «Montagne magique» de Thomas Mann.
Mais j’ai survécu à «Millenium» et même il y a fort longtemps aux 8 tomes des «Thibault» et aux 7 de «A la recherche du Temps perdu». Mais pas aux 485 pages du «Traité», véritable «Tue-l’amour européen», à croire que c’était même fait exprès !
Donc, je dis « Respect ». Respect pour tous ceux-là, qui évidemment s’intéressent à l’Europe, mais peut-être pas à la manière dont on leur en parle.
C’est d’ailleurs peut-être parce que je n’ai pas lu le «Traité» que je continue à croire en la construction européenne.
Malgré tout. Malgré tous ces débats soporifiques où l’on sent bien que la plupart des participants ne sont pas du tout intéressés par le sujet. Le bât blesse, non pas du côté des électeurs, mais de ceux qui les sollicitent.
Prenez les allemands, nos partenaires les plus proches, «nos amis», avec lesquels De Gaulle et Adenauer nous ont pacsés. Aujourd’hui, qui en France connaît l’Allemagne? Qui s’y intéresse ? Qui en apprend la langue ? Comment cherche-t-on à nous intéresser à sa culture, à sa société, en dépit des innombrables organismes franco-allemands dont c’est la mission ? A des jeunes qui rêvent de Londres et de Barcelone, on propose quoi : Un week-end à Gütersloh ? Les folles nuits de Kaiserslautern ?
Il y a plus de 50 ans, la construction européenne avait commencé avec le charbon et l’acier. Et puis aussi avec cette conviction qu’à défaut de s’aimer, français et allemands devaient s’entendre et apprendre à se connaître. Un mariage de raison en somme, l’amour devant venir après. Mais l’amour n’est pas venu, le charbon et l’acier sont partis en Russie et en Inde, quant à la connaissance de l’autre… Il y a quelques semaines l’émission «Karambolage» sur Arte diffusait un petit reportage édifiant sur le thème : «Connaissez-vous l’hymne national de votre voisin ?» A Paris, 90 % des personnes interrogées ignoraient totalement le «Deutsches Lied» alors qu’à Berlin 90 % connaissaient la Marseillaise et étaient même capables d’en fredonner quelques mesures… C’est peut-être par là qu’il faudrait commencer, la connaissance de l’autre sans laquelle il ne peut y avoir d’amour, non ? Allez, tous à Berlin!

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