BLOGODO

Le blog de Pierre M. Thivolet, journaliste

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L’ombre du Z …

Quand j’étais petit, et ça commence à dater, je n’étais pas spécialement attiré par les films d’horreur. Une fois qu’on a vu « Massacre à la tronçonneuse » ou « La nuit des morts vivants » finalement tous les films qui suivent n’inventent plus rien, juste un ou deux doigts d’hémoglobine en plus ou une surenchère dans les effets spéciaux…

À la télé, il y avait « Belphégor ». Pas le remake avec Sophie Marceau. Non, l’original avec Juliette Greco. Les scènes où l’héroïne innocente (forcément innocente) se couche alors que Belphégor avec son masque de momie la guette derrière un rideau, m’ont terrifié pendant des soirs. 

En dehors des films, il y avait les livres et les BD. Et Spirou, avant que l’adolescence ne nous plonge dans les mangas ou ne nous pousse vers Fluide glacial ou Hara Kiri, l’ancêtre de Charlie, mais en plus cul.

Spirou c’était Fantasio, le Marsupilami et Z…

« L’ombre du Z » était le livre qui faisait le plus peur. L’ombre de Z planait sur mon en-France. 

Est-il nécessaire de rajouter « l’infâme Z » ? Z est infâme, l’infâme Z est donc un pléonasme. 

La couverture du livre avait de quoi impressionner. 

On ne voyait pas Z mais son ombre gigantesque qui envahissait toute la couverture, menaçante, prête à bondir sur nos héros, tout petits dans le coin en bas à droite de la page, tournant le dos au danger. Mais heureusement il y avait le Marsupilami, le seul à rester totalement insensible à la zorglonde, ces ondes maléfiques qui tétanisent tout le monde. 

Je dois avoir quelque chose de Marsupilami. 

Toute référence à un personnage ou une situation d’aujourd’hui est totalement fortuite. 

C’est Zorglub qui me fait peur. Et personne d’autre. 

Parce que vous, vous pensiez à qui ? 

Nabilla 1 Haïti 0

Il n’aura fallu que quelques heures, quelques minutes pour que Haïti ne soit devancée par Nabilla dans la hiérarchie des infos du jour. 

Attention ! j’ai beaucoup de compassion pour Nabilla. Se faire dérober pour plusieurs centaines de milliers d’euros de bijoux, le jour de son mariage au château de Chantilly, ce n’est pas donné à tout le monde. 

Mais ma compassion s’arrête là. 

En revanche, ce qui se passe en Haïti – l’assassinat du Président Jovenel par des gangs mafieux – appelle non seulement notre compassion, mais plus que cela : une infinie tristesse et une immense colère. 

Colère et tristesse parce que Haïti est plus qu’Haïti, plus qu’une petite île misérable des Caraïbes, plus qu’une poignée – 7 – 8 – 10 milllions ? – de miséreux qui ne voient comme seul avenir au naufrage de leur pays que la fuite, vers les États-Unis bien sûr, vers la Guyane, vers le Chili. 

Colère et tristesse parce Haïti est une histoire, une page fondatrice de notre histoire, un marqueur dans l’histoire universelle. 

C’est sur ce bout de terre de rien du tout, qu’il y a plus de 200 ans, les ancêtres de cette poignée de miséreux se sont révoltés contre l’esclavage, contre la domination, qu’ils ont fait leurs, les idéaux de la Révolution française : Liberté, Égalité, Fraternité. 

Écho tropical de la révolution française, puis trahie par Napoléon, Première République noire et la seule pendant longtemps, creuset artistique et culturel, mélangeant l’Afrique, la langue française, créant la langue créole, une religion, le vodou, Haïti devrait susciter notre curiosité, notre compassion, notre solidarité. Nous avons une dette à l’égard d’Haïti. Et pas l’inverse. Et cette dette est non seulement morale. Elle est politique. Elle est aussi financière. Sait-on suffisamment qu’Haïti a payé à la France pendant 100 ans, une rente annuelle comme dédommagement des propriétés des colons français chassés d’Haïti. C’était le prix pour que la France reconnaisse l’indépendance de son ancienne colonie. Une honte quand on y pense. Mais en France qui y pense ?

Et Haïti s’enfonce, s’enfonce. Il n’y a plus d’État. Le pays est sous la coupe des gangs, des mafias de toute sorte qui se servent de ce pays ouvert comme d’une base relais pour leurs trafics vers les États-Unis, vers l’Europe. Chaque année l’on pense qu’on a touché le fond, et l’on découvre qu’il y plus profond que le fond.  

Alors bien sûr, même si Haïti c’est infiniment moins de followers que Nabilla, mais, désolé son naufrage est immensément plus important que le vol de bijoux d’une starlette de télé-réalité, qui de toute façon devaient être assurés.  

Que peut-on faire ? Peu de choses sans nul doute, mais peu serait déjà mieux que rien. 

Rien, c’est l’indifférence, le silence qui nous rendrait complices. 

Le silence des médias français est coupable. 

Déconfinés ? des cons finis : En Paca, quel oaï !

Avec le déconfinement, les masques tombent.

Et derrière qu’est-ce qu’on découvre ? Les mêmes ! Rien n’a changé, aucune leçon des échecs du passé n’aura été tirée…

Je veux parler de politique, pas de santé. Quoique l’un soit lié à l’autre et réciproquement. Prenez la région PACA. Une si belle région que le monde entier nous envie, peuchère ! 

Nous enviait.  Parce qu’aujourd’hui, c’est le oaï 

Renaud Muselier, le Président « Les Républicains » sortant, a eu la riche ( ? ) idée de vouloir présenter une liste commune avec la République en Marche. Son parti lui a mis un stop. Muselier est donc obligé de faire marche arrière. Trop tard, trop peu. 

Ses « amis » comme Eric Ciotti (le niçois qui rêve d’être calife à la place du calife) ou Guy Tessier (qui lui, n’a pas apprécié de ne pas devenir calife) ont sorti leurs karchers. Ils ne soutiendront pas sa liste. 

On peut s’étonner du calcul électoral de Renaud Muselier. Toujours est-il que tel Raminagrobis, Thierry Mariani le candidat du RN n’a plus qu’attendre que la région lui tombe tout cuit dans la gueule. 

Et c’est ce qui va se passer. 

Bien sûr, comparaison n’est pas raison, et les « frontistes » ne sont pas Hitler (ils n’ont pas de moustache). 

Mais petit rappel historique : En Allemagne, aux dernières élections libres de novembre 1932, le parti nazi est en recul. Il n’obtient « que » 33 % des voix ( moins que le RN aujourd’hui). Si les autres partis démocratiques s’étaient entendus, jamais Hitler n’aurait été choisi comme Chancelier. 

Mais les communistes pratiquaient la politique du « niet » systématique et la droite conservatrice se disait : De toute façon, ce type est ridicule et nous récupèrerons vite le pouvoir. On connaît la suite…

Les allemands pratiquent la « Vergangenheitsbewältigung », la confrontation avec l’Histoire. Nous, les français, nous croyons plus malins, plus démocratiques, que les autres. Ne sommes-nous pas le pays des droits de l’Homme ?

Nous ne tirons aucune leçon de notre Histoire, et encore moins de l’Histoire de nos voisins. 

Que le RN gagne PACA n’a rien d’une pagnolade. Et tous porteront la responsabilité de cette limonade

Les Républicains, bien sûr mais la République en Marche aussi, qui en montant cette trapanelle, a joué là un bien mauvais jeu. 

Et pour conclure avec La Fontaine et Raminagrobis : 

Grippeminaud le bon apôtre

Jetant des deux côtés la griffe en même temps,

Mit les plaideurs d’accord en croquant l’un et l’autre.

Ceci ressemble fort aux débats qu’ont parfois

Les petits souverains se rapportants aux Rois.

NB: Ce n’est pas parce qu’on glisse 2 à 3 expressions marseillaises, qu’on parle provençal… Même si…

Libérés, délivrés, déconfinés : la guerre des terrasses est déclarée.

Et Paris est à nouveau une fête !

Balayées toutes les peurs, oubliés les gestes barrières ! Les masques tombent, pour se murger à la bière tout en clopant et pas seulement du tabac. En toile de fond, la guerre, celle des terrasses…

C’est à qui récupérera le plus de palettes de chantier. Il paraît qu’il y a pénurie et que les prix flambent. Si j’avais su, j’aurais investi dans la palette plutôt que dans les bitcoin !

Les palettes ont donc envahi nos rues, d’abord les trottoirs, puis les places de livraison, puis de stationnement, puis les chaussées.

Et c’est à qui construira le plus haut. À quand les terrasses à impériale, avec toit rétractable ?  Bientôt ce seront des duplex. Au prix du m2, voilà qui s’annonce rentable.

D’un coup, la place des voitures s’est réduite comme peau de chagrin. Et on ne peut s’empêcher d’avoir une pensée – attristée – pour ceux qui chercheraient une place de stationnement (dis Papa, ça ressemblait à quoi une place de stationnement ?) ou bien qui voudrait faire Montreuil – Boulogne autrement qu’en trottinette, même électrique.

Hidalgo en rêvait (du moins c’est ce qu’on dit, n’étant pas moi-même le psy de la maire de Paris), COVID l’a fait. Les voitures ont perdu la bataille, que dis-je la guerre.

Ce serait génial, s’il n’y avait des victimes collatérales : les piétons.

Avant on arrivait à s’en sortir en slalomant entre les poubelles, les merdes de chiens et les travaux. Désormais, il faut se frayer un chemin entre les cafés et leurs terrasses, en évitant les serveurs et leurs plateaux. Et quand on pense être sauvé, on est frôlé par une trottinette ou un skate qui pense que sa liberté ne s’arrêtera que lorsqu’il aura télescopé un piéton. Quand ce ne sont pas les vélos, qui aujourd’hui électriques, permettent aux plus paresseux de se prendre pour Quintana ou Voeckler dans la descente de l’Alpe d’Huez.

Et en plus, tous ces adeptes des nouvelles « mobilités douces » ont l’air de croire que les feux de circulation sont faits pour les chiens !

« C’est pas la bamboche » s’était inquiété le Président. Toujours le mot pour rire, Manu : C’est pas la bamboche, c’est le bordel !

Ouf ! Nous sommes passés à deux doigts d’un nouveau drame sanitaire.


En plus du COVID – ou de la COVID, (le ou la, on s’en fout un peu, même si je sais que certains en font une affaire à rendre malades les immortels de l’Académie française) voilà qu’une nouvelle plaie nous menaçait, une plaie d’Egypte cette fois-ci : Nous allions manquer de papier Q. Pardon de papier WC. 

Et tout cela parce que le canal de Suez était bouché par un super porte-container mal embouché. Incroyable ! à l’heure de l’intelligence artificielle et des voitures autonomes, Evergreen (« Toujours vert », quelle ironie !) était allé bêtement s’échouer contre les sables du désert.

Et l’on découvre d’un coup, qu’un grain de sable pouvait enrayer notre formidable chaîne logistique mondiale. Un peu comme ce virus de rien du tout, ce corona machin qui nous pourrit la vie depuis un an. 

Trêve de plaisanteries, le canal de Suez est une artère vitale, surtout pour l’Europe. Sans le canal, nos voitures, nos masques, nos vêtements, nos jouets devraient contourner l’Afrique, un détour de plus de 9000 kilomètres, excusez du peu. Bonjour l’empreinte carbone !

Allions-nous nous ruer à nouveau sur les rayons de papier toilette pour constituer des stocks qui rejoindraient ceux de nouilles ? 

Allait-on manquer de moutons et de chèvres (comment ne pas être ému par ces images des pauvres bêtes enfermées côtes contre côtes sur les ponts du bateau) ? 

Y-aurait-il pénurie de thé ? de cacao, donc de cloches pour Pâques ? (Non ! parce que les cloches nous en avons déjà beaucoup chez nous par les temps qui courent ! ). 

Mais OUF ! Super tanker est enfin dégagé. 

Une bonne nouvelle pour les chèvres … et pour nos « fondements ». 

Oui, c’est comme ça qu’on dit pour parler poliment de cette partie de notre anatomie sur laquelle Paul Verlaine a écrit son poème « l’Idole », autrement dit son sonnet du …trou du cul : culture !

Ouf ! Nous sommes passés à deux doigts d’un nouveau drame sanitaire.

 

Quel soulagement ! 

En plus du COVID – ou de la COVID, (le ou la, on s’en fout un peu, même si je sais que certains en font une affaire à rendre malades les immortels de l’Académie française) voilà qu’une nouvelle plaie nous menaçait, une plaie d’Egypte cette fois-ci : Nous allions manquer de papier Q. Pardon de papier WC. 

Et tout cela parce que le canal de Suez était bouché par un super porte-container mal embouché. Incroyable ! à l’heure de l’intelligence artificielle et des voitures autonomes, Evergreen (« Toujours vert », quelle ironie !) était allé bêtement s’échouer contre les sables du désert.

Et l’on découvre d’un coup, qu’un grain de sable pouvait enrayer notre formidable chaîne logistique mondiale. Un peu comme ce virus de rien du tout, ce corona machin qui nous pourrit la vie depuis un an. 

Trêve de plaisanteries, le canal de Suez est une artère vitale, surtout pour l’Europe. Sans le canal, nos voitures, nos masques, nos vêtements, nos jouets devraient contourner l’Afrique, un détour de plus de 9000 kilomètres, excusez du peu. Bonjour l’empreinte carbone !

Allions-nous nous ruer à nouveau sur les rayons de papier toilette pour constituer des stocks qui rejoindraient ceux de nouilles ? 

Allait-on manquer de moutons et de chèvres (comment ne pas être ému par ces images des pauvres bêtes enfermées côtes contre côtes sur les ponts du bateau) ? 

Y-aurait-il pénurie de thé ? de cacao, donc de cloches pour Pâques ? (Non ! parce que les cloches nous en avons déjà beaucoup chez nous par les temps qui courent ! ). 

Mais OUF ! Super tanker est enfin dégagé. 

Une bonne nouvelle pour les chèvres … et pour nos « fondements ». 

Oui, c’est comme ça qu’on dit pour parler poliment de cette partie de notre anatomie sur laquelle Paul Verlaine a écrit son poème « l’Idole », autrement dit son sonnet du …trou du cul : culture !

 

Covid19 : Une toute petite piquouze pour moi, un très grand pas pour l’humanité !

On ne va pas se mentir : la course au vaccin c’est un peu le bordel. 

Je fais partie des gens qui VEULENT se faire vacciner. 

Mais, il y a les prioritaires. Et – c’est peut-être tant mieux – on découvre assez vite, qu’on n’est pas assez ceci, trop cela. Bref qu’on n’est pas totalement éligible. 

D’un côté, c’est rassurant : de constater que l’on n’a pas trop de comorbidités. 

De l’autre, on se met à regretter qu’il n’y ait pas des doses attribuées aux volontaires.

On remonte la piste du médecin traitant : réponse, bof. 

Puis, la piste de celle qui a une amie qui a un ami qui s’est fait vacciner en accompagnant une personne qui se faisait vacciner, et qui a pu profiter de doses restantes et non attribuées en fin de journée de vaccination. Après vérification : beaucoup plus compliquée que prévue. 

Enfin, la piste du pharmacien. Puisque l’on annonce l’arrivée de doses dans les officines. 

Alors on va voir son pharmacien. Il a déjà reçu 10 doses. Peut-être parce qu’il est dans un quartier populaire (oui, mon quartier, ce n’est pas Neuilly, Auteuil, Passy, mais Château-Rouge, Goutte d’Or, Barbès). Il m’inscrit sur une liste d’attente. Ça se passera dans son officine dimanche. Le jour dit, on se pointe. Et là surprise : Sur 10 personnes inscrites, 6 font faux bond : « je ne sais pas » « je vais attendre un peu » « Avec tout ce qu’on raconte ».

Tant pis pour elles, hop, une petite piqure, pour être franc, je n’ai rien senti et eurêka, alléluia, c’est comme si on avait réussi son bac ou son permis de conduire : Libéré !

C’est peu de dire que le pharmacien et le médecin qui s’étaient mobilisés un dimanche pour vacciner, étaient un peu amers. Les 10 doses contenues dans un flacon doivent être utilisées dans les 2 jours. Sinon, c’est perdu. 

Et là, on se pince (ce qui fait plus mal que la piqûre du vaccin). 

Au lieu de s’émerveiller devant les formidables progrès de la science, ce qui ne peut que rendre optimiste pour l’avenir, au lieu de profiter de ce qui semble être LA solution pour un retour rapide à une vie normale, et qui en plus est gratuit, en tout cas, chez nous en France, on fait les fines bouches. « Je ne sais pas » « Je me tâte ».

On se fout à poil pour évoquer la situation du monde du spectacle fermé donc sinistré depuis un an (on devrait aussi parler de la situation des commerçants, des indépendants, des restaurateurs et hôteliers, etc…). Dommage qu’on n’en profite pas pour appeler à la vaccination. 

Meghan vs The Queen : C’est la guerre !

Meghan-Harry contre les Windsor: Quelle drame !

Finie la peur de la Covid ! Oublié le divorce de Lady Di ! Balayée la guerre des Deux-Roses. Aux oubliettes, Cromwell, la République (anglaise) et la décapitation à la hache du roi Charles 1er (Parce que ne l’oublions pas, les anglais ont coupé la tête à leur roi, un siècle avant les français : petit rappel à toutes celles et ceux qui ne voient dans la Révolution française que violences et crimes…). 

L’attaque a été menée depuis la perfide Amérique qui ne se remet toujours pas du divorce de Kim Kardashian et Kanye West … Rien à voir ? Tout à voir au contraire. 

Bien sûr, Meghan n’a ni les formes – certes très chirurgicales et siliconées – de Kim. Et Harry rappe moins bien que Kanye. Et pourtant c’est la même : On est là dans le nec plus ultra de la télé réalité. Le choc des comptes Instagram. 

Bref depuis ce week-end, il n’y en a que pour les Windsor. 

Que les media britanniques soient passionnés, après tout, cela les regarde, comme le fait de continuer à rouler du mauvais côté de la route (LOL) ! mais chez nous… On tartine, on tartine. Sur les plateaux des chaines infos, les spécialistes du gotha ont remplacé – provisoirement – les épidémiologistes. Radios et télés sont en direct depuis les grilles de Buckingham, où leurs envoyés spéciaux nous annoncent d’un ton grave : « Derrière moi, la guerre ! ».

Rassurez-moi : vous n’êtes pas tous et toutes, des lecteurs de Point-de-vue, « l’hebdomadaire de l’actualité heureuse » ? Vous n’avez pas tous chez vous un mug rapporté de Londres, à l’effigie de la reine ? Ah ! si ? 

Bon, alors oublions. 

Que Élisabeth et sa famille font partie des familles les plus riches du monde ; 

Qu’ils sont les plus grands propriétaires terriens de Londres et d’Angleterre ; 

Que leurs états d’âme – pauvre petite fille riche – sont très éloignés de nos soucis de fins de mois. 

Oublions, et saluons le coup médiatique : Combien de followers en plus sur leurs différents comptes internet ? 

En France l’équivalent, c’est le xième clash Booba – Kaaris, dont le monde se fout, mais qui fait les beaux jours actuels de Hanouna and co. On a les people qu’on peut !

 

 

Froid en hiver : Quand les médias découvrent le concept de températures « ressenties » !

On ne va pas se mentir : On se les gèle. Un bémol : « On « ce n’est pas toute la France. C’est la France au nord d’une ligne Bordeaux-Lyon. 500 kilomètres nous séparent et pourtant ce sont 15 à 20 degrés de différence. 

Donc au nord et à l’est, il fait froid. 

L’hiver, début février, ce n’est pas vraiment un scoop. Normalement, les media ne pourraient pas en faire des tonnes. 

C’est d’ailleurs ce qu’on apprend depuis toujours dans les écoles de journalisme. Un chien qui mord un évêque, ou pour laïciser cet exemple, un chien qui mord un journaliste, ce n’est pas une info. En revanche un journaliste qui mord un chien, ça c’est une info. 

Idem pour les températures. -7 à Strasbourg : Pas de quoi faire frémir les oreilles d’éléphant d’une coiffe traditionnelle alsacienne. Mais si on annonce : -17 ressenti, alors là, c’est le live garanti. Et l’on retrouve notre envoyé spécial en direct depuis Souffelweyersheim, engoncé dans une doudoune Northface ou Canadian Goose, expliquant d’un ton grave : « Derrière moi le froid », alors là c’est tout bon.

La température ressentie permet ainsi de faire passer un grand frisson, de peur. 

Être anxiogène semble être le principal rouage de l’info en continue, une roue infernale qui ne doit jamais cesser de tourner, sinon l’audience en pâtit. 

C’est aussi le principal défaut du tout info, car comme l’écrivait Montaigne, cité de multiples fois en ces temps de pandémie : « Ce dont j’ai le plus peur, c’est la peur », parce que la peur rend insensé et idiot.

Froid en hiver : Quand les médias découvrent le concept de températures « ressenties » !

On ne va pas se mentir : On se les gèle. Un bémol : « On « ce n’est pas toute la France. C’est la France au nord d’une ligne Bordeaux-Lyon. 500 kilomètres nous séparent et pourtant ce sont 15 à 20 degrés de différence. 

Donc au nord et à l’est, il fait froid. 

L’hiver, début février, ce n’est pas vraiment un scoop. Normalement, les media ne pourraient pas en faire des tonnes. 

C’est d’ailleurs ce qu’on apprend depuis toujours dans les écoles de journalisme. Un chien qui mord un évêque, ou pour laïciser cet exemple, un chien qui mord un journaliste, ce n’est pas une info. En revanche un journaliste qui mord un chien, ça c’est une info. 

Idem pour les températures. -7 à Strasbourg : Pas de quoi faire frémir les oreilles d’éléphant d’une coiffe traditionnelle alsacienne. Mais si on annonce : -17 ressenti, alors là, c’est le live garanti. Et l’on retrouve notre envoyé spécial en direct depuis Souffelweyersheim, engoncé dans une doudoune Northface ou Canadian Goose, expliquant d’un ton grave : « Derrière moi le froid », alors là c’est tout bon.

La température ressentie permet ainsi de faire passer un grand frisson, de peur. 

Être anxiogène semble être le principal rouage de l’info en continue, une roue infernale qui ne doit jamais cesser de tourner, sinon l’audience en pâtit. 

C’est aussi le principal défaut du tout info, car comme l’écrivait Montaigne, cité de multiples fois en ces temps de pandémie : « Ce dont j’ai le plus peur, c’est la peur », parce que la peur rend insensé et idiot.

 

 

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