Vous n’allez pas me dire que ce n’est pas un coup monté ? 

A peine la course à l’Élysée s’ouvre-t-elle, à peine les candidats commencent-ils à s’aligner sur la ligne de départ ; les primaires succèdent aux conventions ; les débats succèdent aux meetings ; les vraies questions sont enfin abordées ( ? ). Et puis, vlan, ping, bang, plouf (je ne sais pas quelle onomatopée choisir, mais vous avez compris l’idée) voilà que se pointe un nouveau variant. 

L’heure est à la panique, au re-confinement, aux re-fermetures des frontières, histoire de montrer à son peuple que derrière nos lignes Maginot, il peut dormir tranquille. Et qu’importe, si les premières études montrent qu’Omicron ne serait pas très grave…

C’est reparti pour les mêmes points presse des très gothiques Véran et Salomon, aussi gais qu’un show de Mylène Farmer ou de la famille Adams, qui égrènent le décompte des contaminations et des décès. 

Et nos chroniqueurs ne savent plus où donner de la tête, entre la politique ou la covid. Un spécialiste de la V° République fait-il un bon épidémiologiste ? Ou l’inverse ? Ce n’est pas sûr, mais cela ne les arrête pas. 

Toujours est-il que le nouveau variant « casse » un peu les annonces de celles et ceux qui croyaient leur heure politique arrivée. 

Un signe, une preuve : ce nom : omicron, habile déformation de Oh ! Macron

Parce qu’en fait ce variant qu’est-ce qu’il est ? Il est sud-africain. 

Mais comme il n’est plus politiquement correct de stigmatiser le virus chinois, le variant anglais, le variant indien, le big pharma utilise des noms qui paraissent neutres. Qui paraissent…

Car, chaque fois que l’on parle du nouveau variant, omicron, nous entendons Macron, et de manière subliminale, nous nous conditionnons à voter (re-voter ?) pour lui. Habile, le big pharma. 

Regrettons peut-être que nous n’ayons pas été capables de produire un variant français, on aurait pu l’appeler le napolé-on. Remarquez entre Pasteur et Sanofi, nous n’avons pas non plus été capables de produire un vaccin.

À défaut, réjouissons-nous : la production de Doliprane va être relocalisée chez nous ! Cocorico : La reconquête est en marche.