Ça y est ! À la poubelle les masques ! 

Même pour un ministre (belge), le port du masque n’est pas si facile que ça le masque.

Il était temps. Parce que le port du masque, c’était devenu n’importe quoi. Car il y a port du masque et port du masque. En fait, il faudrait écrire : porc du masque. Sale, crade. (Désolé, les cochons à la queue en tire-bouchon, je sais que quand vous gambadez sous les chênes à vous nourrir de glands, vous êtes tout sauf sales). 

Dans les transports, tout le monde ou presque portent/aient le masque, mais plus par peur de l’amende que par peur du covid. Et franchement, à quoi servaient encore tous ces masques fatigués, pliés, dépliés, sortis et remis dans la poche des dizaines de fois, portés comme des caches barbes, comme des bandanas ou en durags ? Si ce n’est d’être autant de nids à microbes ou à virus ; ou à cacher ses vrais sentiments, ceux qui au-delà des mots sont révélés par les expressions du visage.

Tant mieux donc si les masques trouvent le chemin des poubelles. 

On a dit poubelle, pas par terre, pas jetés n’importe où. Les masques : une pollution plus invasive encore que les – bientôt- feu sacs plastiques. Et puis si le masque ça marche, ou en tout cas, ça aide contre la transmission de virus, c’est à condition d’en respecter le mode d’emploi : ne pas toucher le masque avec les doigts, bien le positionner, le jeter au bout de 4 heures et le mieux, porter des masques FFP2, vous savez ces masques en bec de canard qui coutent un bras. Le port du masque fonctionne bien dans les hôpitaux, par les professionnels de santé, mais dans notre vie de tous les jours… 

Mais si les masques tombent, il est dommage que nous jetions le bébé avec l’eau du bain, que nous abandonnions ces autres gestes : aérer nos appartements ou nos bureaux et se laver les mains. On appelle ça …l’hygiène. 

Or l’hygiène continue à ne pas être notre point fort à nous français. Et le covid n’y aura rien changé. Comme le disent nos amis allemands, pas étonnant que les Français aient choisi le coq comme symbole national, c’est le seul animal qui chante tout en ayant les pieds dans la merde.